WIKI4WOMEN, initiative pour les femmes

L’UNESCO et Wikimédia saisissent l’occasion de la «Journée internationale des femmes», le 8 Mars de chaque année, pour lancer l’initiative mondiale #WIKI4WOMEN afin de rendre les femmes plus visibles sur la toile. Si les femmes réalisent de grandes choses au niveau international, elles sont nombreuses à être oubliées dans l’espace numérique: «L’initiative mondiale de l’Unesco et de Wikimédia vise à mettre en lumière des femmes engagées dans les domaines de l’éducation, la science, la culture, les sciences sociales et humaines ou la communication et l’information», explique l’agence onusienne dans un communiqué.

L’Unesco qui considère l’égalité des genres non seulement un droit fondamental de la personne humaine et un fondement de la justice sociale, mais aussi une nécessité économique. Cette institution affirme dans un communiqué que «Malgré leur succès professionnel, l’histoire des femmes reste inconnue. Même si plus de 25.000 articles sont rédigés chaque jour sur Wikipédia, seul un faible pourcentage des biographies – environ 18%- concerne des femmes. Cependant, le nombre de profils de femmes pourrait augmenter, grâce à une participation active, et écrire les histoires des femmes invisibles, permettrait de faire progresser l’égalité des genres».

Agissant dans ce cadre, l’initiative «#WIKI4WOMEN invite chacun à prendre quelques minutes le 8 mars 2019 pour créer, enrichir ou traduire, dans autant de langues que possible, des profils de femmes sur Wikipédia». Dans un message à l’occasion de cette journée, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, a lancé une invitation à se joindre à ce mouvement mondial de contribution #Wiki4Women.
«Sur les pages Wikipédia, seule une biographie sur six est aujourd’hui consacrée à une femme», a regretté Mme Azoulay affirmant qu’en «créant ou en enrichissant les biographies de femmes extraordinaires investies dans la culture, l’éducation et les sciences, sur Wikipédia, l’UNESCO entend leur conférer l’existence numérique qu’elles méritent».

Badr Atabi

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