L’imposture hideuse fomentée au grand jour par la junte algérienne et l’autorité de la péninsule ibérique, à contrepied frontal de notre intégrité territoriale, exaspère la communauté espagnole elle-même et son pair dans le monde.
Le sentiment de refus de cet acte complice, entaché de fausseté et de menterie, que ne cesse d’émettre un parterre de décideurs et d’observateurs de tous les horizons, couvre en dérision les voisins aussi bien du nord que de l’est sur la scène universelle. Il ne fait donc pas de doute que cette odieuse connivence, ce qui n’a rien d’«humanitaire» comme l’a prétendu le tandem dévoilé en flagrance s’accomplit en catimini, à maintes reprises sur le sol péninsulaire, sur le dos de son «partenaire stratégique».
A croire toutes les révélations avancées par la diplomatie marocaine, cette manigance n’est plus un secret pour personne, puisqu’elle dispose des informations irréfutables à mettre au clair au moment propice. L’Espagne s’en est trouvée discréditée, d’autant plus que des voix crédibles réclament aujourd’hui, de mener une enquête, à même de jeter l’éclairage sur cette machination sordide.
Il va sans dire que le pouvoir ibérique se voit fort gêné de «chaperonner» un tortionnaire dont la tête est vivement guignée par la jurisprudence pour ses viles forfaitures. Le dossier du scélérat en question ne saurait être indéfiniment occulté, car les requêtes fusent de toutes parts, notamment de la société civile qui de Tindouf, sur les terres de l’Algérie.
Sa comparution en justice s’avère inévitable, mais il semble bien que l’autorité judiciaire espagnole atermoie en reculant, quoique les méfaits ne souffrent d’aucune contestation, volontairement prémédités par la présidence algérienne qui a affrété un avion pour se rendre à la clinique espagnole, à bord duquel le malfrat polisarien est transporté, sous des pièces d’identité falsifiées.
La question qui intrigue dans toute cette affaire immonde c’est, sans doute, pourquoi l’Espagne se fait-elle épingler si crapuleusement par les insanités des sécessionnistes et leurs protégés, remettant en question tous les bienfaits d’une relation bilatérale avec le Maroc, sur les bases de la proximité, de la sécurité, de l’émigration, du trafic et des échanges économiques et culturels? La politique de «duplicité» que le voisin du nord tente de mener vainement sur la question du Sahara dissimule, à coup sûr, de la nostalgie franquiste, mais aussi de la convoitise géostratégique sur la région, à voir cette ascension fulgurante de notre pays, mise en œuvre plus spécialement de l’autre côté de Gibraltar.
On ne peut donc continuer à payer les pots cassés d’une approche aussi ignominieuse contre les intérêts légitimes de notre pays!