Le Raja de Casablanca est toujours en ébullition en dépit de ses résultats positifs en cette fin de saison.Un groupe de supporters des Verts manipulés par les « Hayahas » et autres malfaiteurs du club sont descendus dans la rue, jeudi dernier, afin de protester contre la gestion du bureau dirigeant et sa situation financière jugée désastreuse. Ces pseudo-supporters qui se sont rassemblés devant le complexe du Raja à l’Oasis, ont brandi des slogans appelant au départ du bureau dirigeant et son président sous les prétextes de la recherche de solutions à la crise financière que connaît le club des Verts depuis bien des années.
Il s’agit là de la seconde manifestation organisée en moins de 4 mois après le sit-in de fin mars dernier où ces supporters du Raja, qualifiés de marionnettes entre les mains de leurs manipulateurs, réclamaient l’éviction de l’entraîneur partant, Jamal Sellami, au lendemain d’une simple et première défaite de la saison lors du derby face au WAC.
Cette fois, ils ont récidivé pour exiger la dissolution du bureau dirigeant auquel ils reprochent l’incapacité de gérer le dossier des litiges tout en jugeant que le problème est allé au-delà d’une simple crise financière pour se transformer en crise sportive.
Ce ne sont là que de faux problèmes avancés par ces fauteurs de trouble. En réalité, ils ne sont que des ennemis de la réussite d’un grand club du Maroc et d’Afrique, ainsi que ses dirigeants qui bossent et qui font l’impossible pour redresser la barre et replacer l’équipe sur les bons rails.
D’ailleurs, les résultats sont là pour confirmer le sursaut d’orgueil des Verts même s’ils n’ont pas pu défendre leur titre remporté la saison précédente.
Certes, dans des circonstances les plus mauvaises, notamment financières, le Raja a pu arracher l’essentiel après ses deux sorties en Botola et en Coupe du Trône. Il s’est ressaisi en réussissant certains de ses objectifs avec le sacre africain en Coupe d’Afrique de la CAF tout en décrochant la seconde place sur le plan national de la Botola pour assurer la participation à la Ligue des Champions.
Deux principaux objectifs sont donc réalisés en attendant le troisième défi avec la finale de la Coupe arabe Mohammed VI prévue le 21 août prochain à Rabat.
Et puis, ces enjeux ont été réussis malgré l’instabilité technique causée par ces malfaiteurs qui ont précipité le départ de l’entraineur Sellami et l’arrivée du Tunisien Lassaâd Chebbi qui a continué avec la même formation de la boîte laissée par son prédécesseur.
Les dirigeants du Raja ou du moins ceux qui restent encore après la démission forcée de certains d’entre eux, ont donc vu juste de donner la priorité aux coupes africaine et arabe tout en jouant pour la 2e place de vice-champion du Maroc, au vu de la difficulté sinon l’impossibilité de rempoter le titre national pour cause de plusieurs obstacles que tout le monde connait dont la programmation défaillante et l’arbitrage scandaleux… Cela sous la houlette d’une Ligue dite professionnelle dirigée par un président portant toujours sa double casquette favorisant son club ayant terminé à la tête du championnat national.
Aussi, ces résultats positifs sont réalisés en dépit du complot machiavélique des « Hayahas » du club qui ont tout fait pour que le Raja sorte les mains vides et à tous les niveaux.
D’ailleurs, le Raja aurait pu réaliser beaucoup mieux avec en premier lieu la défense de son titre sans le complot de ces ennemis de la réussite autour d’un ancien président qui a été sorti par la petite porte, voici 7 ans, et qui souhaite toujours revenir par la fenêtre et par tous les moyens.
Il s’agit bel et bien de Mohamed Boudrika qui n’a pas honte d’être derrière tous les maux du Raja qu’il a laissé plus endetté avec plusieurs milliards du temps de sa présidence. Cela se confirme aujourd’hui par ses photos qui envahissent actuellement les réseaux sociaux alors que ses proches sont en train de mener des campagnes, ici et là, contre le parcours honorable du Raja tout en se disant qu’ils ont, eux seuls, les clés du salut. Pourvu que leurs tentatives soient concrétisées par la tenue, le plutôt possible, d’une assemblée générale extraordinaire du club et le départ collectif des dirigeants actuels en compagnie du président, Rachid Andaloussi.
Ce dernier est là, rappelons-le, avec la force des lois puisqu’aucun candidat n’a osé se présenter pour remplacer le président démissionnaire Jawad Ziat, lui aussi contraint de partir sous la pression de ces mêmes « Hayahas ».
En sa qualité de vice-président du Raja, Andaloussi, avait donc donné son accord pour remplir le vide et succéder au président partant jusqu’à la fin de la saison, selon le règlement interne du club. Et non seulement ça, Andaloussi et son équipe sont déjà sur la bonne voie malgré les différentes difficultés et les battons mis dans les roues par les détracteurs du club.
Andaloussi et son équipe dirigeante sont à saluer pour le travail accompli jusqu’à aujourd’hui mettant le Raja dans les normes en prenant la décision et sage et courageuse de tenir l’Assemblée générale annuelle qui sera élective à une dans bien précise, à une semaine après la finale de la Coupe arabe et contrairement à ce que veulent ceux créant la zizanie.
Ainsi le bureau dirigeant vient d’informer les adhérents des Verts de leur Assemblée qui sera élective et dont la date a été fixée pour le 27 août prochain. Au cours de cette AG devrait être élu le prochain président du club. L’ordre du jour de cette AG programmée conformément aux statuts du club, comprend les choses les plus normales dont les rapports moral et financier de la saison 2020-2021 que les parlementaires du club vont recevoir dans les délais réglementaires.
Voilà qui confirme, encore une fois, que le Raja se trouve dans les normes malgré le complot machiavélique des « Hayahas ». Encore faut-il le rappeler, le Raja reste un grand patrimoine du Maroc appartenant à tous les Rajaouis. Seulement, il faut être respectable et respectueux à l’instar des dirigeants actuels qui souhaitent clôturer la saison avec un autre sacre arabe…