Saoudi El Amalki
Depuis des lustres, notre pays met les bouchées doubles en vue de s’approprier l’énergie propre dans ses divers espaces. Il ne cesse de performer à cet égard, au point de s’adjuger une place de choix au classement universel en la matière. En fait, lors de la 29ème conférence onusienne des parties sur les changements du climat (COP 29) qui a lieu à Bakou en Azerbaïdjan, le Maroc s’attribue le 8ème rang de l’Indice de Performance Climatique 2025 (CCPI), au challenge rudement consacré à la réduction des émissions de dioxyde de carbone. Au fait, l’acte de décarbonation à propos duquel le royaume s’investit résolument, lui acquiert ce leadership de premier ordre en termes de diminution des Gaz à Effet de Serre (GES), en vertu des expertises du CCPI et de ce fait, de croissance pérenne. En fait, notre pays fait de l’énergie renouvelable le cheval de bataille pour les conquêtes de son durable développement, traduites dans sa détermination à parvenir à plus de 50% à l’horizon 2030, en sites solaire et éolien, dans son cocktail énergétique. Il faut bien dire que notre pays qui a abrité la COP 22 dans la cité ocre, se conforme brillamment aux critères de l’institut d’évaluation plus particulièrement dans l’approche de climat, en tant qu’organisme autonome jugeant les prouesses d’énergies renouvelables des nations en termes de qualité et de contenance. L’hardiesse du royaume ne fléchit jamais face aux enjeux de plus en plus ardus dans cette course effrénée que mène l’humanité à grande échelle, dans les champs du réchauffement climatique. A cet effet, il accorde une importance capitale pour ce faire, à travers la mise en place de stations colossales du côté en particulier, des sites de Ouarzazate, sous le nom de Nour. A présent, il s’engage inexorablement dans l’hydrogène vert au sujet duquel le Maroc compte s’ériger en acteur de marque dans la transition énergétique mondiale, en tant que hub stratégique, susceptible de relever tous les paris écologiques et économiques et de nature à s’offrir un outil nodal afin de décarboniser les secteurs d’industries à forte émission de carbone. Au fait, par le biais de cet atout majeur, le Maroc ambitionne de se hisser en réel leader planétaire d’industrie H2. Depuis déjà plus d’une décennie, il s’est attelé à entreprendre de l’industrie voltaïque, aux centrales solaires dans le sud-est marocain, en plus des stations éoliennes, générant la ressource renouvelable verte, à même de se procurer du gaz hydrogène. C’est d’ailleurs, dans cette optique que le pays pourrait prétendre s’accaparer une posture géostratégique, riche en équipements portuaires de haut standing dont Dakhla s’apprête à jouir, dans un proche avenir.