Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants
Le Maroc a présidé, lundi à Genève, la 18ème réunion des États parties de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (CAT).
A cette occasion, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, a mis en relief l’engagement stratégique et irréversible du Maroc en matière de protection et de promotion des droits de l’homme, illustré, entre autres, par l’interaction dans le Royaume avec le système international de promotion et de protection des droits de l’homme.
Le Maroc, a rappelé M. Zniber, est partie à la quasi-totalité des principaux instruments relatifs au droit de l’homme et soumet de façon continue ses rapports nationaux, initiaux et périodiques, en vertu des obligations décollant de son adhésion à ces instruments.
Dans ce sens, il a mis un accent particulier sur le rôle du Maroc, son engagement dans les questions de lutte contre la torture, en soulignant les contributions substantielles du Royaume aux organes intéressés, notamment son action dans le cadre de l’Initiative de la Convention contre la torture, permettant l’adhésion de tous les pays arabes à la Convention.
La contribution d’experts marocains au sein du Comité contre la Torture, et la coopération multiforme du Maroc avec l’Association de la Prévention de la Torture, sont également citées comme éléments tangibles de cet engagement, a fait observer l’ambassadeur Zniber, soulignant la coopération et l’interaction pleine du Maroc avec les organes conventionnels, tout particulièrement, le CAT, en ce qui concerne le dialogue constant et fructueux, et sur le volet relatif à la procédure des communications individuelles, tout en rappelant la visite au Maroc d’une délégation du sous-comité de prévention contre la torture.
Dans le même sillage, il a relevé les réalisations nationales concrètes, dans la mise en œuvre du Protocole facultatif à la Convention des Nations Unies contre la Torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants depuis la ratification par le Maroc de ce protocole en 2014, et la mise en place, le 1er mars 2018, du mécanisme national de prévention de la torture.
Il y a lieu de signaler que le Marocain Abderrazk Rouwane a été élu parmi les cinq nouveaux experts membres du CAT parmi 11 candidatures présentées à ce poste.