Saoudi El Amalki
Après avoir battu de l’aile face à la diplomatie marocaine, afférente à la question du Sahara, le régime algérien tente vainement une autre manœuvre ignominieuse. En fait, au lieu de battre en retraite et se rendre à l’évidence, il récidive cette fois-ci pas au sud du royaume, mais le nord, précisément le Rif pour essayer, en viande semer la discorde. Sapristi! Il perd le nord, fourre le doigt dans l’œil et tire une balle dans le pied. « La magie se retourne sur le magicien ! », aurait dit un adage connu, en ce cas des chizophrénie extrême du voisin de l’est. En agissant de la sorte, ils ne font que remuer le tisonnier dans leur propre braise en Kabylie où les « réfractaires » étaient en possession de leur terre etré clamaient plus tôt la scission, avant l’Algérie Française !S’en prendre à l’intégrité territoriale du pays, par les moyens les plus éhontés, leur produit une hantise pathologique dont ils ne sauraient se débarrasser.L’hostilité de la junte algérienne est telle qu’elle génère le fait boomerang sur son territoire du fait de la persistance kabyle, à travers la notion sécessionniste que la junte arbore de façon chronique. Comment peut-elle plaider pour le séparatisme chez nous ce qu’elle remet en cause chez elle ? Pourtant, le Maroc n’a jamais soutenu le soulèvement de la Kabylie contre l’unité de l’Algérie, alors que l’inimitié de celle-ci à notre égard, est au paroxysme.En fait, le complot que l’ennemi juré de la cause nationale ne cesse de mener durant quasiment un demi-siècle, s’estompe tel un château de sable dans sa caserne fade aux cartouches mouillées. Aujourd’hui, il se rabat sur la région rifaine, mais il omet que la zone nord, depuis Tanger à Al Hoceïma, en passant par Tétouan et Nador, vivent dans le calmeet jouissent du développement tous azimuts. En conséquence, il finitune fois de plus,par mordre de la poussière, en essuyant une gifle des plus cuisantes, puisque tous les coins du territoire national, ne sont pas prêts à céder nulle graine de sable ni la moindre motte de terre de la patrie. Confortée par la kyriellede reconnaissances de la marocanité du Sahara et la série d’appuis à l’autonomie aux provinces récupérées, la Nation réunit à présent, toutes les conditions de clore pour de bon le conflit régional artificiel. Au rythme de conjoncture où évolue l’affaire du Sahara, le dénouement n’est plus qu’une question de temps, d’autant plus que les puissances de la planète, en particulier les USA, le plus ancien allié du Royaume du Maroc, sont du côté de la thèse juste et claire de la Nation, conduite par une monarchie résolument engagée à la conclusion du différend régional factice.