Le Belge Chris Van Puyvelde a été désigné nouveau Directeur technique national du Maroc.
Présenté vendredi au Centre national Mohammed VI de football à Maamoura (près de Salé), le technicien âgé de 62 ans a, notamment, été directeur technique de la Belgique de 2015 à 2018, puis de la Chine jusqu’à juin 2022.
Il a exercé, auparavant, en tant que manager ou entraîneur assistant dans plusieurs clubs et ce, depuis 1993.
A cette occasion, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Faouzi Lakjaa est revenu sur la vision de développement du football marocain, à travers laquelle se dessinent les missions de la DTN pour l’étape à venir.
Il a souligné, à ce propos, que le point de départ a été la mise en place du Centre national Mohammed VI de football, étant donné l’importance des infrastructures sportives dans la concrétisation des stratégies en la matière.
Quelle que soit la volonté ou le niveau de l’encadrement technique, il est très difficile de concrétiser les stratégies mises en place, a-t-il relevé.
Le président de la FRMF a, également, dévoilé l’intention de revoir à la baisse l’âge de début de formation, qui est actuellement de 15 ans, pour le ramener à 11-12 ans.
Pour cela, un projet, qui est en cours, vise la mise à profit des terrains de proximité dans les quartiers des différentes villes marocaines, tout en formant d’anciens joueurs pour qu’ils assument l’encadrement des jeunes à ce niveau, a expliqué M. Lakjaa.
Il s’agit, également, d’accompagner les clubs dans leur travail d’encadrement des jeunes et de les doter tous de centres de formation, a-t-il fait savoir, préconisant la mise en place au niveau de la DTN d’une cellule chargée exclusivement de la gestion de ce type de centres.
L’objectif principal de la DTN sera d’inscrire la dynamique que connaît le football national dans la durabilité, la pérennité et le professionnalisme total, a insisté le responsable.
De son côté, M. Van Puyvelde a mis l’accent sur les respect envers tous ceux qui travaillent dans le football, sur le travail collectif et la nécessité d’observer avant de recruter.
« Il est possible que le Maroc soit le premier pays en Afrique. Dans la vie, il faut rêver. Quand j’étais en Belgique, nous avons rêvé d’être les premiers au monde et on l’a fait. Alors pourquoi on ne peut pas le faire ici », a-t-il dit.
“On me dit qu’il y a des difficultés, mais moi je ne veux pas en parler car des difficultés il y en a partout. Moi je veux parler en disant +on va le faire ensemble+”, a insisté le technicien belge.
“On a des challenges, mais quand on veut réussir dans la vie, on aura de temps en temps des difficultés, mais à la fin les résultats couronneront le processus”, a-t-il ajouté.
“Il y a beaucoup de talents, mais à la fin c’est la performance qui compte et celle-ci vient avec les détails. Quand on va à la Coupe du Monde, comme j’ai fait avec la Belgique, c’était les détails qui décidaient. Mais pour faire ça, il faut une éducation sur le long terme”, a-t-il expliqué.
“Il faut aussi réunir les gens qui veulent soutenir ce magnifique pays”, a fait savoir M. Van Puyvelde, ajoutant “dans ma philosophie, les joueurs sont la norme et autour d’eux il faut créer une plateforme avec tous les gens qui veulent les aider à réussir leur carrière”.