Saison estivale dans la capitale du Souss
Saoudi El Amalki
Après deux années successives, marquées par le Covid-19, la première station balnéaire du pays a constitué, en particulier durant le mois d’août, la destination de prédilection par excellence. Il faut bien dire que jamais la ville n’a connu une aussi imposante affluence des estivants qui ont pris d’assaut toutes les plages dont regorge le littoral nord, jusqu’à la commune rurale d’Imsouane, soit environ une centaine de kilomètres. En dépit des travaux structurants du Programme de Développement Urbain (PDU) qui jalonnent toutes les parties de la cité, les estivants émanant de tous les coins du royaume, avaient pris la direction de la capitale du Souss, pour retrouver la clémence du climat, en ces moments de chaleur caniculaire, la beauté des sites balnéaires et, pour la première fois des annales de la ville, une ribambelle de prestance d’animations et de loisirs aussi divertissants que ressourçants. Dans ce sens, il convient de relever que la plupart des vacanciers qui ont afflué, sont des nationaux, en plus des visiteurs de nombre de pays de la planète, plus particulièrement des touristes européens et du Golf.
Il importe également de mentionner que la majeure partie de familles, toutes nationalités réunies, s’est rendue dans des hôtels-apparts ou des résidences, sur la première ligne pieds dans l’eau, la seconde panoplie à l’avenue 20 août et la troisième série le long du boulevard Mohamed V ou encore parmi la collection somptueuse du quartier Founty. Toutes les bourses y ont trouvé leurs comptes, au point d’afficher archi-comble sur toutes les offres d’hébergement, sans parler des maisons de location qui pullulent dans tous les quartiers de la ville, présentant aussi leur offre à des tarifs souvent confirmes à la qualité et la commodité des prestations. A cet effet, il va sans dire que la fluidité de mobilité et de convenance de déplacement dans les artères empruntés par les gigantesques files de véhicules ont été, faut-il bien le reconnaître, savamment gérés par les agents de sécurité auxquels il va donc falloir leur rendre un vibrant hommage pour ce grand sens d’abnégation et de civisme. De surcroît, il est à citer la magnificence de la promenade d’Agadir qui draine des adeptes des ballades nocturnes à des heures tardives, tout le long de pas moins de cinq kilomètres de randonnée, avec des haltes de détente sur les cafés exquis, en face de l’océan aux reflets resplendissants. La baie d’Agadir n’est plus uniquement une destination de bronzage et de relaxation qui risque d’ennuyer les baigneurs d’eau et de soleil, mais pareillement un espace d’animations diverses.
Le nouveau téléphérique fraîchement monté, réalisation unique dans le royaume, a attiré un monde fou, fort envoûté par la magie de l’envolée sur la baie fluorescente et surtout l’exquise citadelle de la Kasbah d’Agadir Ouffela, superbement réaménagée. On relèvera aussi le Crocoparc qui présente lieu de détente et de grande découverte d’une horde de races de crocodiles, ainsi que les parcs d’attraction et le delphinarium. Autant de diversités qui mettent les visiteurs dans de situations de divertissement agréables, tout au long de leur séjour. Pour ce faire, on notera aussi l’abondance des parkings pour les automobilistes, un peu partout dans les différents recoins, notamment l’esplanade dite Bijaouane, la place Al Amal, le camping mis à leur disposition…, en attendant l’ouverture d’autres parkings, en particulier au centre Al Inbiâte, dans le cadre du projet Royal du PDU. Certes, avec cet encombrement engendré par cette avalanche de voyageurs inédits, les hôtels, les plages, les snacks et les restaurants étaient submergés de clientèle nationale qui met parfois, les personnels en état cacophonique. Cependant, très globalement, il est à constater que le bilan général de la saison aoûtienne, fut favorable aussi bien aux résidents et estivants en termes de délassement, qu’aux opérateurs des multiples structures hôtelières, des restaurants et des divers commerces de la cité.
