Cap sur le tourisme dans le Souss
Saoudi El Amalki
Dans le sillage de la refontemultidisciplinaire qui s’instaure dans le Souss, le secteur du tourisme semble se ragaillardir à vive allure. La famille de l’industrie des voyages paraît larguer les amarres et déployer les voiles pour une expédition à long terme. Vent en poupe et fortement éperonné par le chef de file qui met du tonus depuis son arrivée à la tête de l’Arche de Noé, le Conseil Régional du Tourisme d’Agadir Souss Massa (CRT) s’assemble en grande force.Tel un conglomérat compact et soudé, il s’y prend pour de bon, afin de discerner dans lamobilisation sagaceet pugnace, les divers segments du domaine. Rehaussement du volume capacitaire, diversification de l’offre du produit, dynamisation de l’éventail aérien, électrification du système promotionnel, sont autant de volets entre autres, à mettre résolument sous la loupe en vuede redorer le blason d’une destination aux atouts indéniables.Et quand on sait qu’au cœur de cetterésurrectionfluorescentedu tourisme trône une constellation de chevronnés, du genre de Salahddine Benhammane, la force tranquille, de Saïd Scally, l’étincelle percutante, Abdelhak Chahli, le mentor averti, Guy Marrache, le vieux routier, Meriem El Ouafi et Asma Arabab les deux abeilles laborieuses et bien d’autres pour clore ce bouquet chatoyant,fort conforté et soutenu par un Wali tout feu tout flamme,on ne pourra que prédire un avenir des plus prometteurs pour un secteur en quête de lendemains enchanteurs. Un lobbying aguerri et pondéré qui se manifeste à grandesenjambées dans l’espoir de présenter un plaidoyer juste et loyal, muni d’un dossier fort et persuasif, auprès des instances centrales à Rabat, pour s’octroyer la part qui lui est imparti. En effet, il n’y a aucune raison qu’une station balnéaire à potentiel vivifiant, soit reléguée au second plan dans l’agenda étatique, alors que les possibilités dont elle regorge ne sont nullement un secret pour personne. La capitale du Souss ne cesse de s’ériger en métropole cosmopolite depuis que la Centralité est rappelée par le Souverain qui s’y attelle de manière solennelle et sans ambages. Le tourisme en tant que levier incontesté de cette recrudescence ne saurait ternirdans les canevasprioritaires des décideurs du ministère de tutelle ni de l’ONMT. Nul ne s’opposeraità l’appui focal dont jouit la cité ocre, encore faut-il le faire dans l’équité et l’égalité des chances par rapport à sespareils, notamment Agadir puisque c’est bel et bien cette dernière qui a enfanté Marrakech, au temps des ténors du tourisme national, tels feux Belahcen et Kroni, Ohayon, Belaghmi, Alami, Oummani…Autour d’un réel précurseur en la personne du Wali, le secteur du tourisme est en passe de se hisser au summum, en compagnie d’une pléiade de professionnels et d’opérateurs de l’industrie touristique, mais également d’élus, d’institutionnels et de bailleurs de fonds.