La rentrée scolaire et sociale

En ces moments où les populations sont sous le charme de l’exploit des jeunots olympiques et la saveur des vacances estivales, sitôt après elles font face aux affres de la rentrée scolaire qui les guettent au tournant. Là encore tel que d’habitude, elles seront soumises à la surdité coutumière issue de l’orthodoxie libérale dont faisait montre l’Exécutif depuis son accession à la tête de la gestion publique marocaine.

Se réveillant sur le cauchemar qui s’en suit qu’est la cherté des fournitures de scolarité, à l’instar de la multitude des flambées qui ne cesse de fustiger leur pouvoir d’achat au niveau de leur panier, de plus en plus contraignant, elles ne sauront pas où donner de la tête.En dépit de tous les appels qui peuvent encore s’élever afin d’esquiver la hausse des prix des produits de l’école, les familles déjà éprouvées par les cynismes dépensiers tout au long de l’année, seront affrontées aux «agressions libraires».

D’autres part, l’assaut dévastateur auquel des institutions privées s’adonnent, dans le sillage de cette machine haussière qui broie tout ce qu’elle est censée rencontrer sur son passage, sous la bénédiction de l’Exécutif, assénerait à ne pas douter,des coups durs aux citoyens en cette nouvelle reprise des études.Il ne fait pas de doute que le processus de Cherté, devenue désormais une singularité inédite et infaillible de l’Exécutif, touchant aussi bien les denrées alimentaires que les hydrocarbures et tous les objets de toute première nécessité, poursuit son cours de chemin de paupérisation de la majeure partie du peuple.

Au rythme infernal de cette exorbitance qui se déploie, au grand jour, sans relâche, on s’achemine à coup sûr, vers une rentrée sociale tumultueuse dont les incidences fâcheuses impactent la stabilité et la paix sociales, au moment où le pays amorce l’ultime ligne droite du règlement définitif de son intégrité territoriale et la continuité de la chevauchée réformiste multidimensionnelle… il n’en demeure pas non plus vrai que la panne sociale au sujet de laquelle les gouvernants ne cessent de tourner le dos, à travers une série de promesses non tenues, constituerait sans doute, une réelle entrave à cette Emergence  nationale, traduite par l’entame de la batterie de générations des performances des grands chantiers.

L’actuel gouvernement aurait donc grand intérêt à mettre un terme à sa politique d’appauvrissement quoi qu’il brandisse «l’Etat Social», en faveur d’une minorité oligarchique et rentière, vivant dans l’opulence. Il s’agirait d’éviter d’hypothéquer tout un effort national qui s’effectue en parfaite synchronie entre la Monarchie et le Peuple pour un Maroc digne,  égalitaire et prospère !

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