La candidature de la franco-algérienne, Leila Aîchi dans la neuvième circonscription des Français de l’étranger ne cesse d’alimenter la polémique pour ses positions pro-polisario. La première réaction, dénonçant l’investiture de cette franco-algérienne, hostile à l’intégrité territoriale du Maroc, est celle des Marocains du Mouvement «En Marche Maroc».
La campagne de dénonciation s’est rapidement élargie dans les autres pays composant la neuvième circonscription des Français de l’étranger. Cette campagne est également soutenue par les Franco-marocains de l’Hexagone qui sont montés au créneau pour dénoncer cette candidature pour le compte des législatives de juin prochain.
C’est dire qu’au cas où cette investiture de la discorde ne serait pas retirée, un vote sanction profitera au camp adverse. Et puisque le Maroc représente environ le tiers des électeurs inscrits dans la neuvième circonscription des Français de l’étranger qui compte 152.000 inscrits, tout porte à croire que la candidature de Leila Aïchi va être sanctionnée par une cuisante défaite. Ce qui ne va pas dans l’intérêt de «la République en Marche» d’Emanuel Macron qui a accédé à l’Elysée dimanche 14 mai suite à son élection à la présidence française le 7 mai 2017.
Les connexions de Leila Aïchi avec les séparatistes du polisario et sa manipulation par les généraux d’Alger ont été mises à nu en 2013 quand elle avait initié un débat partial sur les droits de l’homme au Sahara, avec la participation des ennemis de l’intégrité territoriale du royaume. Rappelons que le premier tour des élections législatives françaises pour élire au suffrage universel direct les 577 députés de l’Assemblée nationale, aura lieu le dimanche 11 juin, alors que le second tour se déroulera le dimanche 18 juin.
B. Amenzou