Les soulèvements du 16 et du 17 août 1953 à Oujda et Tafoughalt, deux épopées glorieuses dans la lutte pour l’indépendance

Le peuple marocain célèbre, mercredi, le 64ème anniversaire des soulèvements du 16 août à Oujda et du 17 août 1953 à Tafoughalt (Province de Berkane) qui constituent deux épopées glorieuses dans la lutte pour la liberté et l’indépendance nationale.

Ces deux étapes importantes dans l’histoire du Royaume témoignent de l’attachement immuable des populations de l’Oriental au glorieux Trône Alaouite et illustrent la ferme détermination du peuple marocain à se défaire du joug colonial et à recouvrer sa liberté, tout comme elles témoignent de l’héroïsme et des sacrifices consentis par toutes les franges de la société pour la défense de la souveraineté nationale.

Le soulèvement du 16 août 1953, mené par des nationalistes de l’Oriental, a donné la mesure de la profonde imprégnation des populations de la région par les idéaux nationalistes incarnés par feu SM Mohammed V qui menait à l’unisson avec son peuple, la lutte pour l’émancipation et l’indépendance, indique un communiqué du Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de Libération.

La célébration de ces anniversaires chers à tous les Marocains constitue en fait une occasion opportune de mettre en avant l’héroïsme, le dévouement et les sacrifices consentis pour mettre en échec les manœuvres des forces de l’occupation, ainsi que la mobilisation permanente pour la défense des valeurs sacrées, des constantes nationales et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Avec cet engagement patriotique, les Marocains dont ceux de l’Oriental ont voulu montrer qu’ils n’allaient jamais baisser les bras face aux manœuvres de l’occupant et cesser d’exprimer leur attachement au Sultan Mohammed V.

Les causes de ce soulèvement étaient connues, à savoir la volonté de la population de l’Oriental d’en finir avec la présence étrangère et de s’inscrire dans l’élan patriotique pour le recouvrement de l’indépendance du pays, mais ses profondes significations renvoient à la cohésion qui n’a jamais été démentie entre toutes les régions et toutes les catégories du peuple marocain, outre les constantes qui constituent le socle solide de l’identité marocaine.

Le mouvement massif qui a porté cette révolte, se nourrissait en effet de l’attachement indéfectible au glorieux Trône Alaouite et à l’intégrité territoriale, reflétant ainsi la détermination des Marocains à consentir tous les sacrifices pour la liberté et l’indépendance.

Le mouvement national et la résistance d’Oujda ont organisé minutieusement ce soulèvement et lancé plusieurs opérations contre l’occupant, dont notamment celles ayant visé les chemins de fer, la centrale électrique et les casernes militaires.
Le 17 août 1953, la région de Tafoughalt près d’Oujda a connu, elle aussi, des manifestations populaires spontanées, exprimant la solidarité profonde des jeunes de la région et leur engagement dans la résistance à l’oppression et au diktat des colonisateurs.

Le but de la célébration de ces deux glorieuses dates, tient à rappeler le Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération, est de mettre en lumière le combat mené pour la liberté et l’indépendance du pays et de faire valoir ces pages glorieuses, afin de contribuer à la préservation de la mémoire collective du peuple marocain.

Riches d’enseignements, ces deux étapes héroïques ont surtout le mérite d’être transmis aux futures générations pour leur inculquer, à jamais, les valeurs de patriotisme et de défense des intérêts de la nation.

El Ktiri : «Le soulèvement du 16 aout 1953 à Oujda, une étape historique distinguée dans le processus de la lutte nationale pour l’indépendance»

Le soulèvement du 16 août 1953 à Oujda constitue une étape cruciale et distinguée dans le processus de lutte du peuple marocain pour la liberté, l’indépendance et la défense de l’intégrité territoriale du Royaume, a affirmé le Haut-commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération, Mutapha El Ktiri.
Intervenant lors d’un meeting organisé, jeudi à Oujda, dans le cadre de la célébration du 64ème anniversaire des soulèvements du 16 août à Oujda et du 17 août 1953 à Tafoughalt (Province de Berkane), M. El Ktiri a indiqué que l’ensemble des citoyens d’Oujda et sa région s’étaient mobilisés en ce jour mémorable contre l’occupant, avant que le soulèvement n’atteigne le lendemain Tafoughalt, dans la province de Berkane, mettant ainsi l’occupant dans l’embarras.

La célébration de ces anniversaires constitue l’opportunité de mettre en avant l’héroïsme, le dévouement et les sacrifices des fils et filles de cette région pour mettre en échec les manœuvres des forces de l’occupation, ainsi que la mobilisation permanente pour la défense des valeurs sacrées, des constantes nationales et de l’intégrité territoriale du Royaume, a souligné le Haut-commissaire.

Les anciens combattants ont légué un héritage historique à préserver et dont il faut tirer les enseignements pour l’édification de la nation et son développement sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a-t-il dit, ajoutant que la célébration de ces anniversaires ambitionne d’imprégner les jeunes générations des valeurs et principes qui animaient leurs ancêtres pour renforcer leur amour et leur fierté de leur patrie.
A cette occasion, un hommage a été rendu à plusieurs anciens combattants et anciens membres de l’armée de libération, de même que des dons pécuniaires ont été remis à des ayants-droit. Le soulèvement du 16 août 1953, mené par des nationalistes de l’Oriental, a donné la mesure de la profonde imprégnation des populations de la région par les idéaux nationalistes incarnés par feu SM Mohammed V qui menait à l’unisson avec son peuple, la lutte pour l’émancipation et l’indépendance, selon le Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de Libération. Cette journée a été marquée par le soulèvement minutieusement organisé par le mouvement national et les membres de la résistance d’Oujda qui ont lancé plusieurs opérations contre l’occupant, visant notamment les chemins de fer, la centrale électrique et les casernes militaires. Le 17 août 1953, la région de Tafoughalt, près d’Oujda, a connu, à son tour, des manifestations populaires spontanées, exprimant la solidarité profonde des jeunes de la région et leur engagement dans la résistance face à l’oppression et au diktat des colonisateurs.

(MAP)