La scène artistique marocain est en deuil. Deux figures de proue de la musique et du cinéma viennent de quitter le monde d’ici-bas vers l’éternité, vers un monde certainement plus calme et serein.

Il s’agit du musicien et compositeur Mohamed Mezgueldi et l’actrice Fatima Chiguer. Mezgueldi a rendu l’âme lundi 29 janvier à l’hôpital militaire à l’âge de 86 ans après une longue lutte contre la maladie. Le défunt fut parmi les pionniers et les piliers de la chanson marocaine moderne. C’est dans les années 50 que le regretté avait entamé sa carrière musicale en créant plusieurs orchestres de musique moderne.

Dès sa tendre enfance, Mezgueldi était un férus de musique. Il avait grandi dans une famille passionnée de l’art et de la musique.  En effet après un court passage à l’orchestre moderne de la radio nationale, il s’est envolé au Caire où il avait enrichi par la suite ses connaissances et forgé son talent en matière musicale, et son art en tant que chanteur et compositeur.

L’artiste avait collaboré avec plusieurs compositeurs dont Hassan Lmoufti et Ahmed Ahmed Tayeb El Alj. Parmi les titres les plus connus du défunt on trouve «Laaroussa», «Irhamini» «Khalini Mhani» et bien d’autres chansons.

Une autre figure du petit et grand écran s’en est allée, Fatima Chiguer. L’actrice marocaine, a tiré sa révérence dans la nuit de lundi à mardi après un long combat contre la maladie. Décédée à l’âge de 70 ans, la défunte a fait ses premiers pas sur les planches du théâtre municipal de Casablanca en 1964 avec Tayeb Saddiki ainsi que d’autres noms entre autres Hamadi Amour, Abdeadim Chenaoui.

L’actrice avait joué pour la première fois dans le cinéma en 1982 dans de long-métrage de Mohamed Reggab «Le coiffeur du quartier des pauvres» un visage familier de la télévision marocaine. Fatima Chiguer a joué dans de nombreuses séries dont «Hdidan», «Dwiba», «une nuit pluvieuse»…

M.N.Y