Des dizaines de militants et de proches ont assisté mercredi après-midi au cimetière des Chouhada à Casablanca aux funérailles du camarade Abdellah El Gharbi, décédé à Toulouse en France.
La tristesse dominait le lieu. Les participants à ces funérailles se remémoraient leurs souvenirs avec le dirigeant partisan défunt ainsi que ses nombreuses qualités, les particularités de son comportement et les moments marquant dans son parcours militant partisan, syndical et professionnel…
Faisaient partie du cortège le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, Mohamed Nabil Benadallah, le président du Conseil de la présidence, Ismail Alaoui, des membres du Bureau politique, du Comité central et du Conseil de la présidence ainsi que des camarades des sections du parti à Casablanca, Rabat et d’autres régions en plus de nombreux militantes et militants qui ont tenu à assister et à accompagner jusqu’à sa dernière demeure un grand militant progressiste ayant commencé sa lutte politique dans les rangs du parti communiste marocain dans les années 60 et qu’il y a poursuivi jusqu’à sa mort.
Ont également assisté à ces funérailles plusieurs cadres de l’enseignement, des inspecteurs et d’anciens et actuels responsables du secteur de l’éducation ainsi que des syndicalistes de l’Union marocaine du travail (UMT) et d’autres centrales syndicales, qui ont tous été associés au défunt à un moment donné ou à un autre à différentes étapes militantes, qui leur avaient fait comprendre la force de sa conduite et de son comportement militants, qui lui ont assuré son brillant palmarès au niveau politique, syndical et professionnel et dans sa vie…
Et quand Abdelouahed Souhail, membre du Bureau politique du Parti du progrès et du socialisme a pris la parole au milieu de l’assistance pour prononcer, au nom du parti, son oraison funèbre, ses larmes ne lui permettaient pas de continuer sans interruption, la tristesse de la séparation l’empêchant de le faire sans discontinuer. Ses sanglots et ses larmes abondantes sous l’effet de la tristesse et de la séparation ont fait pleurer toute l’assistance.
Souhail connait le défunt non seulement à l’intérieur des structures du parti et du temps de la pratique militante à Casablanca et au niveau national, mais il lui est aussi lié par une longue amitié depuis qu’ils fréquentaient encore jeunes le secondaire.
Les camarades ne se sont pas contentés ici de présenter leurs condoléances aux enfants du défunt Abdellah El Gharbi et à sa veuve la camarade Halima, ils se sont également échangé les condoléances entre eux ainsi qu’avec toutes les militantes et tous les militants des forces de gauche et progressistes qui ont côtoyé le défunt et vécu ensemble des moments de lutte.
Que la miséricorde soit sur l’âme du camarade Abdellah El Gharbi et que sa veuve, ses enfants, sa famille et tous les camarades trouvent ici l’expression des condoléances les plus attristées.