Le ministre de la Santé Anas Doukkali a affirmé, mardi à Rabat, que son département s’engage à maintenir le dialogue avec les différents partenaires, en tant que mécanisme efficace pour la promotion des conditions du personnel de la santé.
En réponse à une question orale sur « les grèves des médecins du secteur public » présentée par le groupe du Parti authenticité et modernité (PAM) à la Chambre des Conseillers, M. Doukkali a indiqué que « la promotion du système de la santé est tributaire de la contribution de l’ensemble des ressources humaines », rappelant que le ministère a veillé au lancement du processus de dialogue sectoriel avec les représentants des syndicats publics et privés, qui a été couronné par la détermination des priorités contenus dans les dossiers revendicatifs.
Ce dialogue, qui a débuté en mai 2017, a donné lieu à première réunion avec chaque syndicat, puis à deux autres réunions avec les représentants des syndicats du secteur de santé public, a ajouté le ministre.
Répondant à trois autres questions sur les services des cliniques privés, présentées par le groupe de la confédération démocratique du travail, le groupe Haraki et le groupe de l’Union marocaine du travail, M. Doukkali a relevé que les opérations d’inspection des cliniques privés ont été effectuées selon une cadence régulière et effective depuis 2013, faisant savoir que jusqu’à la fin de 2017, quelque 435 opérations d’inspection ont été effectuées au niveau des cliniques et se poursuivent toujours.
Le nombre total des cliniques à l’encontre desquelles des mesures ont été prises durant la période allant de 2013 à 2017 a atteint 170, dont 13 ont été fermées définitivement et 157 cliniques ont reçu des avertissements concernant les dysfonctionnements enregistrés, dont 59 ayant recruter des médecins du secteur public et des médecins étrangers sans autorisation légale.
(MAP)