À la maison russe à Rabat, la tbourida bat son plein…

Exposition photographique de Ayoub Belhaddad

Mohamed Nait Youssef

À la maison russe à Rabat, la tbourida, inscrite en 2021 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, a été au cœur des œuvres photographiques de l’artiste marocain, Ayoub Belhaddad. Placée sous le thème : « la tbourida, célébration du cheval et de la bravoure», l’exposition du jeune photographe a mis la lumière sur les univers fascinants de la fantaisie. De Oujda à Guelmim, la main sur l’objectif, Belhaddad a sillonné les moussems à la quête des cavaliers et de chevaux. Le vernissage de cette exposition ouvrant le bal des activités de l’année 2024 a eu lieu samedi 27 janvier à la salle d’exposition de la maison russe.

«Nous avons choisi de consacrer la première exposition de cette année à l’art de la tbourida. C’est très important de montrer cet  art original  ayant enrichi la culture marocaine à notre public. C’est aussi un spectacle fascinant et agréable à voir.», nous confie Sen  Alexander, directeur de la maison russe à Rabat.  Par ailleurs, quand ce beau spectacle est vu, dit-il,  par l’œil d’un artiste professionnel, il donne la vie aux œuvres que les amoureux de l’art peuvent contempler. « J’espère que tous les visiteurs de cette exposition vont apprécier et admirer  les travaux et le talent de l’artiste.», a-t-il révélé.

Ayoub Belhaddad a fait de la photographie un moyen pour capter les mouvements, les couleurs, les lumières, les expressions, les émotions et les beautés d’un art ancestral et original, la tbourida.

«Comme vous le savez, l’art de la troubrida est un patrimoine culturel immatériel inscrit à l’UNESCO. Je travaille sur cet art par le biais de la photographie en misant sur la qualité de l’image, les mouvements du cavalier et du  cheval.», nous déclare le photographe. Dans ses travaux photographiques, l’artiste a mis en lumière la diversité des troupes et des parades de chaque région. «Dans ma démarche artistique, j’ai  travaillé  sur l’harmonie des couleurs des  troupes et des parades de chaque région : Bidaouia, cherkaouia, lkhyatia…», a-t-il précisé. Et d’ajouter : « J’aime photographie les traditions, les moussems des différentes régions du pays.»

Telle une peinture, l’œuvre photographique de l’artiste reflète à la fois la puissance, l’originalité et la beauté de chaque troupe et parade en usant un  jeu de lumières et d’ombres, de mouvements dans chaque prise. « Il faut travailler sur la vitesse, les contrastes, les couleurs et les lumières. En effet, ce sont cette beauté, force, originalité du spectacle qu’il faudrait capter.», conclut-il. Les œuvres de l’artiste seront visibles sur les murs de la maison russe à Rabat jusqu’au 5 février.

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