Valse des entraîneurs

Oussama Zidouhia

Le président du Wydad de Casablanca, Hicham Ait Mena, s’est présenté au stade lors du match WAC-FUS (2-2) en compagnie de l’entraîneur marocain Mohamed Amine Benhachem, libre de tout engagement depuis son départ du RCA Zemamra.

La présence de Mohamed Amine Benhachem aux côtés du président du Wydad, Hicham Ait Mena, lors du match contre le FUS a provoqué une onde de choc. Cette apparition publique a été largement interprétée comme un signe de mécontentement envers l’entraîneur actuel, Rulani Mokwena.

En invitant Benhachem, Ait Mena a peut-être voulu affirmer son autorité et rappeler à Mokwena que personne n’est irremplaçable. Cette démarche, bien que stratégique, peut être perçue comme un manque de respect envers un professionnel qui s’efforce de mener l’équipe vers le succès.

Cette situation crée un climat d’incertitude et de spéculation. Les joueurs, le staff et les supporters se demandent si Mokwena est toujours l’homme de la situation. Cette instabilité peut nuire aux performances de l’équipe et compromettre ses objectifs.

Le timing de cette apparition est également discutable car elle intervient à un moment crucial de la saison.

Cette affaire pourrait avoir des conséquences néfastes pour le WAC. Elle pourrait entraîner le départ de Mokwena, déstabiliser l’équipe et ternir l’image du club. Il est donc essentiel que la direction du club prenne des mesures pour clarifier la situation et rétablir la confiance.