Le secteur de l’éducation et de la formation fait l’actualité, ces temps-ci, en particulier lors de l’apparition d’une information erronée prétendant la suppression de la gratuité de la scolarisation. Cette intox fallacieuse qui a fait le tour des réseaux sociaux a suscité, il est, vrai, un réel chahut parmi les larges franges de la société.

Alors que la réalité est bien ailleurs, confirmant à qui veut l’entendre, que la scolarité obligatoire est un droit gratuit, garanti par loi suprême de la nation ! D’ailleurs, le conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique a rendu public récemment, suite à ce tollé artificiel, un communiqué qui dément catégoriquement  toutes ces allégations attentatoires à la stabilité du pays.

Dans ce sillage, a eu lieu, vendredi dernier, au siège de la Wilaya de la région Souss Massa, une importante rencontre avec les responsables des associations des parents d’élèves scolaires, relevant de la préfecture d’Agadir Ida Outanane. Une occasion d’enchainer avec toutes les composantes du secteur de l’enseignement, tous cycles confondus, en vue de mettre le doigt sur les divers et multiples dysfonctionnements de ce département névralgique et de se concerter ensemble sur les remèdes et les panacées à entreprendre, à court et le moyen terme. Une opportunité également de mettre en garde toutes les constituantes du secteur à propos de ce canular qui circule dans le coin, sans aucun fondement institutionnel ni souci civique.

Concernant le premier point, il est donc question de mobiliser tous les intervenants de la chose éducative et les différents acteurs de la vie active, dans un entrai solidaire et mutualiste, afin de surmonter toutes les entraves qui continuent à tirer vers le bas l’une des priorités majeures de la nation. « L’enseignement devrait constituer à nous tous une préoccupation quotidienne, pour rendre agréable le cadre de la scolarité et relever la qualité des apprentissages. Cela ne serait possible que si nous nous y attelions, responsables directs de l’enseignement, services extérieurs publics, autorités locales, conseils territoriaux, société civile…Il est inadmissible de vivre le calvaire de la médiocrité des rendements et de la promiscuité des structures, sous les yeux de tout le monde sans notre réaction collective et synergétique ! Des mesures concrètes et pratiques, mettant tous les concernés devant leurs obligations respectives, dans le cadre de leurs attributions régies par les règles en vigeur,  sont bientôt mises en place pour relever ce défi vital », lançait le Wali de la région, dans son allocution de prélude.

S’agissant du second volet, il s’est agi, comme précédemment évoqué, d’une campagne qu’il faudrait mener pour faire face aux menteries inhérentes à la gratuité de l’enseignement. A ce propos, il appartient aux intervenants du secteur de faire preuve de bon sens et de vigilance, dans le but de déjouer toute tentative de dérapage et de préserver le système scolaire de ces facéties nocives, tout en mettant l’accent sur les déficits réels et en cherchant à les endiguer dans la sérénité et le civisme.

Saoudi El Amalki