Les membres du Conseil de la région de Dakhla Oued Eddahab ont adopté, lors des travaux de la session de mars tenue lundi à El Guerguarat, une série de conventions et de projets à caractère économique, social, culturel, éducatif et sportif.
Présidée par le président du Conseil de la région, Khattat Yanja, en présence notamment du wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Lamine Benomar et du gouverneur de la province d’Aousserd, Abderrahmane El Jaouhari, cette session a été marquée par l’adoption d’une série de conventions de partenariat et de coopération.
Ainsi, les membres du Conseil ont approuvé une convention de partenariat entre la wilaya, le conseil régional et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), portant sur la mise en place de la Cité des métiers et des compétences (CMC) de la région, pour un montant global de 140 MDH.
Ils ont aussi adopté une convention de partenariat et de coopération pour la mise en place d’un Centre d’interprétation du patrimoine culturel de la région (13 MDH) et une convention-cadre de partenariat d’une durée de 3 ans entre le Conseil régional et l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) portant entre autres sur l’élaboration d’un inventaire méthodologique, une carte et un Atlas comprenant le potentiel patrimonial immatériel et subaquatique de la région.
Les membres du Conseil ont aussi adopté une convention de partenariat (2021-2023) relative à l’acquisition, la mise en place et l’entretien des caméras de surveillance dans les principales artères de la ville, mobilisant un montant global de 15 MDH et une convention de partenariat pour la construction d’une mosquée au quartier « Alhassani » à Dakhla (plus de 13,43 MDH).
Il a été également procédé à l’adoption d’une convention de partenariat entre le Conseil régional et la commune d’Agouinit pour la mise à niveau et l’équipement de cette collectivité territoriale (2,25 MDH), et une convention de partenariat et de coopération entre le Conseil et la fédération des associations de clubs de tennis de la région (450.000 DH).
En plus, ils ont adopté l’amendement de l’avenant n°1 de la convention entre le conseil régional et le ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement (1,8 MDH) et l’avenant n°2 de la convention de partenariat entre le Conseil de la région et le ministère de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille visant à autonomiser 800 femmes de la région au lieu de 500.
Par ailleurs, les membres du Conseil ont adopté une convention de partenariat relatif au financement de l’approvisionnement continu en électricité du Centre d’Aousserd (24/24 H), consistant en la construction d’une centrale solaire de 1,5 MW avec un système de stockage de 5 MW qui fonctionnera en hybridation avec la centrale thermique existante, pour un montant de 51,25 MDH, dont la contribution du Conseil régional est de l’ordre (25 MDH), la Direction générale des collectivités locales (DGCL) (16 MDH) et de l’Office national de l’électricité et l’eau potable (ONEE-Branche électricité) (10,25 MDH).
De même, ils ont approuvé l’amendement de l’avenant n°1 de la convention cadre relative au financement des programmes de développement de la province d’Aousserd (2018-2021), (9,4 MDH), en vue d’assurer l’aménagement des dispensaires aux Centres de Bir Gandouz et d’El Guerguarat (2,7 MDH), l’aménagement d’un Centre pluridisciplinaire à Aousserd (300.000 DH), l’aménagement de l’internat Tires au Centre de Bir Gandouz (400.000 DH) et l’aménagement des lotissements (300.000 DH).
S’exprimant à cette occasion, le wali de la région a souligné que la tenue de cette session s’inscrit dans le cadre de l’ouverture du Conseil régional sur l’ensemble de son territoire, notamment après les derniers développements géostratégiques qu’a connus la région, à savoir la sécurisation d’El Guerguarat et la décision américaine reconnaissant la pleine et entière souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.
Dans cette lignée, il a indiqué que la conjoncture actuelle marquée par la crise sanitaire liée au Covid-19 et ses répercussions socio-éconopmiques nécessite de redéfinir les priorités pour contribuer à une gestion optimale des budgets territoriaux, en vue de réaliser des indicateurs de développement efficaces, à même de permettre à la région de faire face à la situation financière et de préserver les équilibres socio-économiques.