Fado Festival revient au Théâtre National Mohammed V à Rabat

Du 25 au 26 septembre

Du 25 au 26 septembre, le théâtre Mohammed V à Rabat vibre au rythme du Fado Festival qui fête cette année sa 7ème année consécutive au Maroc.

Festival itinérant, et vitrine du Fado à l’international, Fado Festival célèbre sa 14ème édition mondiale, et ce depuis ses débuts à Madrid. L’évènement parcourt chaque année 18 grandes villes d’Europe, d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie.

En effet, le public aura rendez-vous avec deux concerts, de deux voix emblématiques du Fado Portugais.

Mercredi 25 septembre, les mélomanes ne manqueront pas le concert de la  chanteuse de Fado originaire de Lisbonne, Beatriz Felício. Elle captive avec sa voix profonde et ses interprétations émouvantes. Inspirée par l’authenticité du Fado traditionnel, Beatriz réinvente ce genre musical avec une sensibilité contemporaine, lui conférant une touche unique. Avec son charisme sur scène et son héritage musical riche, Beatriz Felício est une figure emblématique de la scène Fado portugaise.

Jeudi 26 septembre, Matilde Cid rencontrera le public à Rabat pour un concert spécial.  Elle incarne la nouvelle génération du Fado, alliant héritage culturel et modernité avec une grâce captivante. Originaire de Coimbra, Matilde charme son public avec sa voix envoûtante et sa connexion à l’âme du Fado. Embrassant la tradition tout en apportant une touche personnelle.

Sous le thème « Le Fado et la liberté », une projection de film, une conférence et une exposition photo autour de la même thématique sont également au programme.

« Le Fado et la liberté » :

Musique urbaine par excellence, le Fado a toujours su se montrer anticonformiste, indépendant et libre. Même pendant les années sombres du régime de Salazar, sous la peine castratrice de la censure, la poésie du fado, qu’elle soit d’origine populaire ou érudite, a toujours démontré qu’elle était capable de stimuler et d’entretenir la flamme de l’espoir et du rêve. Véritable symbole de résistance créative, émotionnelle et transcendantale, le fado de l’ère post-25 avril, si souvent persécuté et maltraité, a pris de nouvelles ailes et a gagné la place de choix qu’il mérite dans le panorama musical du Portugal et du monde.

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