Focus sur la destination Agadir!

Pour sa première sortie publique, juste après sa nomination, le nouveau ministre du Tourisme a jugé bon de faire un tour dans la première station balnéaire du royaume. C’est ce qu’il y a de plus judicieux à l’entame de ses fonctions au sein du département.

La tendance baissière que ne cesse d’enregistrer, depuis déjà une bonne décennie, incite à la rescousse pour pallier cette situation accablante, en dépit de certains signes de «remontada», notamment dans le volet du tourisme interne qui, cet été encore, sera déterminant pour pouvoir joindre les deux bouts chez les opérateurs de la seconde et la troisième ligne du secteur balnéaire.

Accompagné de sa Secrétaire d’Etat du département, de ses directeurs centraux et de la SMIT, le responsable gouvernemental s’est rendu donc dans la capitale du Souss, dans le quasi «catimini», puisque la presse n’étaitpas de la partie ou tout au moins, puisque l’information s’était tue concernant cette visite furtive. Le cortège ministériel, entouré par les décideurs de la région, a fait une tournée dans les nouvelles fondations d’«Agadir Bay» dans le quartier Founty, dont les structures hôtelières poussent, ces temps-ci,  comme des champignons, donnant libre cours à la filière des appart-hôtels.

Chemin faisant, les échanges ont certainement porté sur le nouveau Plan d’action à mener pour la relance du domaine dans une destination décontenancée. Les requêtes qu’il aura noté dans ses calepins sont si abondantes qu’il n’en reviendra sûrement pas, d’autant plus que le produit s’avère trop désuet pour drainer les mêmes clientèles, en constante et profonde mutation en termes d’exigence et de préférence!

En effet, il est question d’une refonte de fond en comble en vue de prétendre demeurer compétitif dans un marché en continuelle transformation, en particulier le balnéaire au sein duquel on est fortement concurrencé. Certes, depuis un certain moment, on s’est lancé dans la diversification des marchés touristiques émetteurs, notamment le marché russe, afin de combler les déficits générés par les «bouderies» des marchés traditionnels, dues aux effets de la récession économique qui taraudent ses habitués de la destination balnéaire, plus particulièrement la France, l’Espagne…

Cependant, il faut bien dire que cette nouvelle approche nécessite de nouvelles conditions de promotion et de commercialisation, adaptées aux offres mises en place, en matière d’hébergement, de transport et d’activités parallèles. Il se trouve donc que cette nouvelle dynamique a besoin d’un accompagnement étroit et d’un financement suffisant de la part de l’Etat pour promouvoir le secteur avec d’autres conquêtes, encore plus porteuses.

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