Harit se confie sur son début de saison compliqué

Lions de l’Atlas

Oussama Zidouhia

L’international marocain Amine Harit, arrivé à l’Olympique de Marseille en provenance de Schalke 04 le 2 septembre 2021 sous la forme d’un prêt d’une saison sans option d’achat, s’est livré concernant son adaptation et son coach Sampaoli, avec qui la relation n’a pas toujours été au top.

En effet, Harit, qui a explosé lors de la seconde partie de la saison avec l’OM, a même reçu les louanges de son entraîneur argentin, Jorge Sampaoli, il y a une semaine, en conférence de presse: « Très peu de joueurs dans le monde créent autant de déséquilibres que lui. Je pense la même chose que quand je l’ai amené, j’espère qu’il va rester longtemps. C’est un type de joueur en voie d’extinction, il n’y en a pas beaucoup. Il faut en profiter. Je n’ai pas eu la patience pour profiter de lui plus tôt, mais désormais j’espère en profiter davantage. »

De son côté, l’international marocain (snobé par Vahid), a accordé un entretien au  journal quotidien Le Parisien, dans lequel il est revenu sur son passage au PSG, à Nantes, et les moments difficiles qu’il a connus avec Sampaoli : « J’ai porté les couleurs du PSG en jeune pendant trois mois. Je n’ai jamais vraiment été un supporter d’un club en Ligue 1. Après, je suis formé à Nantes dont j’ai des sentiments pour ce club que je porte dans mon cœur. Il m’a donné la chance de devenir footballeur. Aujourd’hui, représenter l’OM est une fierté ».

Avant de continuer concernant son début de saison: « C’était une situation compliquée à gérer. On a eu une petite période de moins bien où je ne comprenais vraiment pas pourquoi je ne jouais pas, mais on gagnait la plupart des matchs. Donc au final, je me suis posé des questions : Qu’est-ce que tu veux demander quand l’équipe gagne ? Tu veux demander pourquoi tu ne joues pas ? Eh bien parce qu’on gagne. En vrai, tu ne sais pas où te mettre, tu as envie de crier, de te battre avec tout le monde, de faire la gueule, mais l’équipe gagne. Et puis, tu as beau être qui tu veux : le club passera toujours avant le joueur. J’ai juste dû la fermer et attendre mon moment. (…) Longoria m’a-t-il soutenu ? Pas directement, mais plus au travers de mon agent. Je sais qu’il me soutenait. Et mes partenaires ? Bien sûr ! J’ai eu beaucoup de soutien de mes coéquipiers. Même dans les moments où quelqu’un est dans la difficulté, les autres vont lui tendre la main pour le garder concerné. C’est dur, mais tôt ou tard, quand tu as ta chance, tu ne dois pas la rater ! ».

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