«Je suis une légende»: un roman, trois films de science-fiction!

Un roman, trois films de science-fiction! En effet, l’oeuvre romanesque de Richard Matheson «Je suis une légende» parue en 1954 a été l’objet de trois adaptations au grand écran. Ainsi, il fallait attendre dix ans pour que ce petit bijou littéraire puisse voir le jour en 1964 avec une première adaptation dans le film de science-fiction italo-américain coréalisé par Ubaldo Ragona et Sidney Salkow, «L’ultimo uomo della Terra».

Une histoire impressionnante. Robert Morgan, un docteur interprété par Vincent Price, a échappé belle à une épidémie mystérieuse ayant métamorphosé les gens en vampires. Il en est en effet le seul, voire le dernier être humain survivant de ce fléau ayant fait des millions de morts.

Sur terre, et depuis des années, les jours de Morgan se ressemblent en répétant les mêmes tâches, à chaque fois. Toutefois, quand le jour se lève où les vampires fuient les lumières à la quête d’un abri, le docteur, armé de pieux de bois, sillonne les quatre coins de la ville dans l’espoir de trouver des morts-vivants affaiblis comme des zombis afin de brûler leurs corps à la décharge. Et quand la nuit tombe sur les toits, le docteur rentre chez lui où sont suspendus miroirs et ails ; que les vampires ne supportent plus. En ces temps d’enfermement, le pire ennemi, c’est bel et bien la solitude. Et pour ne pas s’ennuyer, le personnage sort de sa bulle en essayant de communiquer de temps à autre avec un éventuel autre être humain non affecté à l’aide d’une radio, mais en vain.

Par ailleurs, une deuxième adaptation du roman a été faite en 1971 par le réalisateur et producteur américain, Boris Sagal. Intitulé «Le Survivant» (The Omega Man), le rôle principal de ce film de science-fiction a été confié à Charlton Heston incarnant le rôle de Robert Neville, un ex-médecin militaire qui a survécu d’une guerre biologique entre l’Union soviétique et la Chine ayant massacré le bon nombre de la population humaine en raison d’une épidémie mondiale.

L’action se déroule vers 1977 à Los Angeles.

Un film d’anticipation post-apocalyptique! En 2007, «Je suis une légende» de Francis Lawrence réalise un franc succès en France où il a enregistré plus de deux millions d’entrées et au box-office mondial avec plus de 500 millions de dollars.

Une grande réussite, ce film d’anticipation post-apocalyptique ! En d’autres termes, le réalisateur a fait de cette troisième adaptation cinématographique adaptée du roman de l’écrivain américain Richard Matheson un film étonnant avec une histoire très originelle. Will Smith avant brillé de mille feux dans son rôle principal a créé une ambiance électrique, sombre, plein d’action, de rebondissement, d’horreur et de suspens.

Le film nous projette dans l’univers de Robert Neville (Will Smith), un scientifique et savant reconnu mondialement qui a survécu dans un monde post-apocalyptique au coeur un New-York désertique après les ravages d’un virus désastreux ayant tué la totalité de la population mondiale. Accompagné de sa fidèle chienne, Sam, Neville a fait le tour des ruelles de New-York à la recherche des survivants. Infatigable. Robert ne se lasse pas, depuis trois ans de diffuser chaque jour un message sur la radio dans l’espoir de trouver d’autres personnes ayant échappé au virus. Il est devenu l’ultime espoir pour sauver l’humanité en cherchant l’antidote permettant de stopper la propagation du virus mortel. Film d’anticipation, Francis Lawrence a fait également un bon usage des effets spéciaux avec un décor urbain où tout est mis dans l’ordre.

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