Musee de la reconstruction d’Agadir

Saoudi El Amalki

A la veille de la fonctionnalité imminente du projet de musée de la construction d’Agadir et en plein entrain auquel le PDU se déploie à brides abattues, une visite de prospection de l’ultime ligne droite, entamée par le Wali de la région Souss Massa et les divers intervenants, a récemment eu lieu pour s’enquérir de l’état d’avancement de laréalisation patrimoniale et culturelle de haute teneur symbolique. Le coup d’envoi de cette bâtisseappartenant par le passé à la banque du Maroc et reconvertie en musée mémorable, tout en préservant ses caractéristiques architecturales de jadis pour justement garder son esprit post-sismique de la cité sinistrée, est devenue actuellement un réel chef-d’œuvre, par le biais de l’ingéniosité des services de le groupe Al Omrane d’Agadir, en tant que maître d’ouvrage du projet Royal.Qq Le choix alors de la reconversion de l’ancienne Bank Al Baghreb qui a résisté au tremblement de terre de 1960, en projet culturel de grande notoriété dont le coût s’élève à 49,5 millions de dirhams pour les travaux d’aménagement, d’équipement et de scénographie, n’est pas du tout chose anodine. La vocation muséale, dédiée à ce joyau inédit dans les annales de la muséologie nationale dont la première pioche fut amorcée en février 2021, à la supervisionarchitecturale de Rachid Andaloussi, alors que l’ingénierie culturelle est confiée au cabinet Bouillon et la scénographie au studio Adeline Rispal. Il est à souligner que cette prospection de terrain conduite par le chef de file régional et comprenant dans son éminent cortège, le président de la Fondation national de musées, Mehdi Kotbi, le directeur général d’Al Omrane de Souss Massa, Hicham El Faleh, le président adjoint de la commune d’Agadir, Mustapha Bouderka, le DJ de la SDL Agadir Souss Massa Aménagement, Mounir Jbilou…Il serai aussi bon de rappeler que l’ancien bâtiment de la Banque du Maroc dont la typologie réincarne le raffinement actuelle de ce musée mirifique pérennisant ce renvoi nécrologique de la ville ressuscitée, était fondé en 1950 par François Louis Lemarié (1902-1996). Enfin, il convient également de signaler que le musée érigé en centre-ville et à peine quelques mètres des quartiers en vestiges suite audit séisme, en symbole identitaire de relai du passé, présent et avenir, permet aux générations futures de s’identifier à cette cité tristement détruite, mais splendidement reconstruite par le Haut Commissariat au lendemain du cataclysme et aujourd’hui par les joailleries Royales du PDU.