Lorsque le Souverain annonçait l’ouverture de la seconde année législative vendredi dernier, il ne manquait pas de focaliser la teneur de son discours, tout particulièrement sur deux faits névralgiques, à savoir la problématique chronique de l’eau et la propulsion fulgurante investissementale, mise en branle à l’adresse de l’économie nationale.
Si le volet hydrique évoqué par la plus Haute Autorité du Royaume, continue à semer le stress parmi les populations en hydratation et les terres en irrigation, l’investissement se fraie tant bien que mal, les chemins salvateurs d’une nation, en pleine gestation.
A cet égard, on relèvera le «Carton plein» de la capitale du Souss, à travers une constellation de projets qui orne les divers secteurs de la vie active, tout au long de ces années de reconstruction. Il paraît bien que rien n’arrête plus ce rayonnement somptueux qui s’éclot, à bâtons rompus, sous les pieds d’une ville renaissante, après des périodes de vaches maigres. Il est bien vrai, cependant que, depuis déjà cinq années, on sentait venir cette embellie qui se profilait à l’horizon.
On balisait résolument le chemin et déblayait non sans symbiose, le terrain qui devait mener droit à l’éclaircie ambiante, fort auréolée par la quintessence paternelle du Monarque. Le Souss se rétablit copieusement de ses plaies et s’enorgueillit de cette satiété qui mettrait sans doute, tant de tonus dans ses turbos. A cet égard, on citera la mise en marche de la Cité de l’Innovation du Souss Massa qui traduit la concrétisation de la déclinaison régionale effective du Plan d’accélération industrielle, lancée par le souverain le 28 janvier 2018.
En tant que réel créneau de l’émergence certaine, en matière crédos de recherche, de développement, ce nouveau levier fait preuve d’intérêt, sans ambages, dont jouit la région de Souss Massa et de la volonté résolue d’ériger la région en pôle économique central du Royaume, à même d’impacter fortement, les segments fiables générateurs d’emplois pour les jeunes et de garantir une nette croissance en faveur des populations.
Trônant en pleine enceinte de l’Université Ibn Zohr, la Cité de l’Innovation du Souss-Massa vise à fournir cette contrée d’une assise d’accueil technologique, en direction de l’entrepreneuriat et de la mise en vie de startups inventives par le truchement d’un système d’incubation de la valorisation des résultats de la recherche scientifique au profit des secteurs économiques et des écosystèmes industriels de la Région et le transfert technologique et la jonction entre entreprises et structures de recherche et de développement.
On se sera contenté de mentionner cette performance, parmi tant d’autres dans cette galaxie de projets qui agrémente le champ économique national, vu son importance capitale pour une région qui se veut désormais, un atomiseur de haute envergure au centre du royaume, pour une enveloppe budgétaire de plus de 42 millions de dirhams. Équipée de produits de nouvelle génération, cette Cité a permis la mise en place de 20 structures, dont 14 start-ups, trois clusters (Agadir Haliopôle, Agrotech, Logipôle) et 3 structures d’accompagnement (Réseau Entreprendre-Agadir, ainsi qu’ Associations initiatives Souss-Massa, X-HUB). En plus de la Cité de l’Innovation, la déclinaison régionale du Plan d’Accélération Industrielle renferme aussi la réalisation d’un Technopark, avec 55 millions de dirhams, consacrés aux petites et moyennes entreprises et aux Start-up du secteur des technologies de l’information et de la communication.
Des lots sont déjà affectés à 3 projets industriels totalisant 2016 emplois directs en perspective et un investissement de 461 millions de dirhams… Quand on est doté de staff collaborateurs en engouement, massivement engagé dans une dynamique structure d’accompagnement et de suivi appelée le Centre d’investissement Régional (CRI), savamment conduite par un Directeur tout feu tout flamme, on ne peut qu’en être vivement réjoui ! Bon vent alors pour une région qui s’allie parfaitement au vœu royal et qui mérite tant de jets d’investissement !
