Les incendies des zones arides

Un incendie ravageur éclata, mercredi dernier à l’oasis Ouled Chaker dépendant de la commune Aoufous de la province d’Errachidia, a-t-on appris auprès du Commandement régional provenant de la Protection civile à Drâa-Tafilalet.Le brasier, qui s’est déclaré à 10H30, aurait anéanti environ 900 palmiers sur une superficie de 11 hectares, croit-bien savoir de sources dignes de foi.

Le feu s’insère dans une ribambelle d’embrasementsque subit à l’accoutumée, larégion du sud-est marocain, particulièrement Errachidia, Tinghir, Zagora et Tata, pendantces quatre dernières années de suite. En conséquence, la plupart des oasis quifoisonnent dans ces zones, se sont amérement affectées par ce fléau répétitif, générant la perte des milliers de palmiers fruitiers, considéréescomme les seules sources principales et essentielles des familles résidentes dans ces patelins.

Il est bien vrai que les causes directes de ces incendies sont dues en premier lieu, au facteur de la sécheresse, du fait que ce climat aride déclenche facilement l’éclatement des feux dans les tiges des palmeraies sèches et leur conflagration en totalité, provoquant aussi un péril constant pour les citoyens avoisinants et leurs productions locales.

En vue donc de mettre un terme à ces calamités vassales aux incendies, il est impératif d’entreprendre régulièrement des opérations denettoyage des palmiers de touffesqui contournent intensément ces arbres secs, de manière collective et mobilisatrice.

Sachant que ces tâches salvatrices nécessitent de la part des services du gouvernement,la mise en place des équipements et outils logistiques et techniques, afin de pouvoir débarrasser les palmeraies de ces «nids» denses, tout en procédant en amont,aux campagnes de sensibilisation en permanence en directiondes citoyenspour prendre conscience du danger de ces touffes et des maux pouvant en découlent.

Ces procédés à caractère préventif et palliatif qui s’avèrent à coup sûr, bien souhaitables que de se lancer précipitamment en aval, pour des actes d’extinctionsouvent tardifset désespérés, sont des solutions beaucoup plus efficientes. Il est bien évident que ces opérations exigerait  une peine collective, en termes d’implication des populations et tout ce que cette inclussion implique d’effort de regroupement sensibilisateur et motivateur avec de moyensconstants consacrés, dans le cadre à titre d’exemple, du programme « Aourach », initié par l’Exécutif.

Ce serait sans doute, une opportunité de travail en faveur des populations de cette région en quête de chance d’emploi.

A bon entendeur, salut !

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