Manœuvres désespérées du «polisario»

Sahara marocain

C’est le même refrain. Chaque fois que le dossier du Sahara marocain est devant le conseil de sécurité de l’ONU pour une nouvelle décision onusienne, les séparatistes du «polisario» orchestrent les mêmes manœuvres. Un retour aux armes. Et pour faire croire à l’opinion publique internationale que leurs menaces sont sérieuses, ils organisent des exercices militaires, en plus des provocations aux frontières.

Cette fois-ci, à l’occasion de la présentation du rapport de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara devant le conseil de sécurité, leur représentant a affirmé que le prochain fameux congrès des séparatistes prendra la décision du «retour aux armes». Et d’arguer que le Maroc leur aurait signifié, via l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, son refus de toutes négociations directes. Le Maroc a toujours exigé la présence d’Alger pour trouver une issue à ce conflit artificiel autour du Sahara marocain. Car, ce sont les décideurs algériens qui tirent les ficelles dans les coulisses, alors que les séparatistes du «polisario» ne sont que des «exécutants» de leurs orientations. Le Maroc l’avait affirmé à plusieurs reprises par la voix de sa diplomatie et de ses hommes politiques : Si Alger avait une volonté et une bonne foi, ce conflit artificiel aurait été classé dans les tiroirs de l’Histoire. C’est dire que c’est Alger, qui est acteur, qui devait être l’interlocuteur et non pas les séparatistes qui ne décident pas de grand-chose.

Il faut dire que cette actualité de présentation du rapport sur le Sahara marocain devant le conseil de sécurité devait interpeller la communauté internationale et braquer ses projecteurs sur ce qui se passe dans les camps de Tindouf. Les aides humanitaires sont systématiquement détournées depuis quarante ans, les droits humains sont régulièrement violés et les populations séquestrées endurent un calvaire. Voilà les axes qui devaient être d’une actualité brûlante aux nations unies et interpeller la communauté internationale pour agir en vue de mettre un terme aux conditions de vie dramatiques des populations sahraouies dans ces camps en Algérie. Aujourd’hui, c’est une évidence, la conjoncture et la nécessité s’imposent de conjuguer les efforts de toutes les parties éprises des droits et de la légalité internationale pour trouver une solution définitive à cette question, au grand bénéficie de la stabilité de la région, du progrès de leurs populations et de l’intégration maghrébine. Rabat a tendu et tend toujours la main à Alger pour transcender cette question du Sahara et édifier l’Union du Maghreb arabe (UMA). Mais, nos voisins de l’Est ne l’entendent pas de cette oreille même si la thèse des séparatistes est complètement effritée et l’illusion que faisait croire les dirigeants du «Polisario» aux séquestrés à Tindouf s’est évaporée.

B. Amenzou

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