Mission accomplie pour les ministres PPS!

C’est aujourd’hui lundi, à Skhirat que le PPS présente le bilan de l’actuel mandat dont les ultimes jours sont désormais comptés. Six ministres du parti (Abdelouahed Souhail avait entamé la direction du département de l’emploi avant que Abdeslam Seddiki n’en assure le relai, un peu plus tard), avaient en charge, répétons-le, des valises ministérielles des plus ardues, puisque directement liées aux attentes des Marocaines et Marocains, à travers toutes les régions du Royaume. Aujourd’hui, ces braves gens, sortis «indemnes» de cette périlleuse épreuve, étaleront, devant une large assistance, avec fierté et dignité, ce qu’ils ont pu accomplir, durant cinq années de labeur, sans répit ni reddition.

Nos six mousquetaires savaient, dès le départ, que leur besogne n’était pas de tout repos, car les carences étaient de taille et les moyens à portée de main, modiques. Mais, profondément déterminés, ils se sont démenés comme de beaux diables pour tirer leur épingle du jeu.

A l’image de Houcine El Ouardi qui, de l’avis de tous, avait ébranlé le secteur de la santé, à travers des mesures innovantes et audacieuses. La généralisation ascensionnelle du RAMED, la réduction substantielle de la médicamentation, la fermeture ferme de Bouya Omar, mettant un terme aux superstitions meurtrières sont, entre autres, des réalisations qui se passent de tout commentaire.

Le secteur de l’eau qui vient d’être doté, pour la première fois, d’une stratégie nationale, arborant une génération de barrages dunaires et plantant une panoplie de ponts et de canaux anti-inondations,  ne cesse d’allouer le grand mérite à Charafat Afailal, une jeune dame à la carrure d’une militante avérée, ayant ardemment sillonné les paliers du PPS, dès son bas âge, pour se hisser à l’avant-scène de la pétulance.

Quant à Nabil Benabdallah, pugnace et seigneurial à souhait, il a fait fleurir, en dépit de sa mission éprouvante au sein du parti dont il assure, avec brio, le leadership,  une myriade d’offres d’habitat décent, toutes catégories réunies, tout en priorisant une politique intégrée de la ville, alliant toutes les nécessités équipementières de la vie en commun.

Amine Sbihi, pour sa part, a, bel et bien, tonifié la culture de la proximité, en faisant pousser une multitude de fleurons culturels, partout dans les patelins les plus reculés, malgré son budget qualifié des plus piètres. «L’argent ne fait pas le bonheur », dirait-on, à cet égard, mais, pourrait-on rétorquer, en direction de ce ministre hors du commun : « La volonté fait la culture !».

De leur côté, les ministres de l’emploi, respectivement Abdelouahed Souhail et Abdeslam Seddiki, ont scellé, de bout en bout, un fervent parcours, empreint de sérieux et d’innovation, en termes de peaufinement du code de travail et de promulgation des lois de haute qualité sociale, notamment, celle relative à la réglementation des travaux domestiques, à l’indemnisation des employés ayant perdu leur travail…

Tout au long de leurs fonctions, aussi laborieuses que considérées, nos six gladiateurs ont honorablement représenté le parti et la Nation auxquels ils vouent un respect inestimable. Nul ne peut, aujourd’hui, contester, parmi les opposants avant les partisans, leur indéfectible fidélité aux engagements et aux valeurs, car, tout simplement, ils appartiennent à une grande école de la noblesse, de la loyauté et de l’éthique politiques qu’est le PPS.

Nos hommages les plus déférents, chers camarades !

Saoudi El Amalki

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