En l’espace de quelques années, plus précisément depuis la nomination et la reconduction au poste de son président, l’université Ibn Zohr d’Agadir ne cesse de fasciner les observateurs par ses multiples prouesses sur tous les plans. Sans courir le risque de citer toutes les réalisations effectuées à cet égard de crainte de sombrer dans la redondance, on se limitera à évoquer les plus saillantes de cette entité universitaire présentant, sans nul doute, un modèle à l’échelon national en matière de gouvernance, d’innovation et de rehaussement du cadre de travail.
Tout en couvrant pas moins de quatre régions du Sud marocain, l’université s’estlancédans une politique de proximité et de propagation des unités universitaires, toutes spécialités confondues, réparties sur nombre de points reculés de son immense territoire de compétence. C’est ainsi que des régions comme Dakhla, Laâyoune, Smara, Guelmim, Taroudant ou encore Ait Melloul, se dotent sans cesse, de noyaux prometteurs de l’enseignement supérieuren faveur des étudiants à travers notammentle désenclavement de ces localités.
Cette révolution infrastructurelle en grande ébullition fait également rage dans la capitale du Souss, au niveau des constructions et des équipements les plus prisés, notamment, à titre indicatif, le nouveau pôle universitaire, les bijoux d’architecture de la nouvelle Ecole Nationale des Sciences Appliquées (ENSA) et de la faculté de médecine, le centre business de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG)… Il convient aussi d’ajouter à ces performances qui nécessitent beaucoup de persévérance, de civisme et de savoir faire, cette volonté ardente de transformer les différents espaces des établissements universitaires en un réel parc de verdure et de convenance, à l’image de cette aire paradisiaque que renferme la faculté des lettres et sciences humaines d’Agadir, depuis l’avènement de son nouveau doyen. La préoccupation permanente de relever la qualité d’accueil est en passe de contaminer l’ensemble des structures, en matière d’ornement végétal, de panneaux signalétiques, d’unification de l’identité visuelle, d’embellissement des pavillons, d’équipement des salles, des amphithéâtres et des bibliothèques…
Cependant, l’université Ibn Zohr ne s’est pas exclusivement focalisée sur la « bâtisse » et la « façade » comme s’amusent à rabâcher certains détracteurs malveillants, pour minimiser et discréditer ce travail de titan. Aujourd’hui, à la cadence de cet ouvrage marqué de constance et d’efficacité, on ne peut plus parler de surpeuplement dans ses enceintes encore moins de déficiences dans sa communication…, bien que les attentes et les contraintes persistent encore face à une population estudiantine de près de 120 000 étudiant(e)s. Le modèle Ibn Zohr inculque avant tout des valeurs de choix, telles que la nécessité du principe du travail, la culture de la reconnaissance, la vertu de la citoyenneté, la mutualité des rapports, le droit à l’expression et à la créativité, la noblesse du savoir et de la connaissance…En fait, ce modèle construit le bâtiment idéal, mais construit aussi l’esprit idéel…, au grand désarroi de ceux qui ne font que démolir…