«La Planète des singes», à la conquête des salles marocaines

Très attendu! «La Planète des singes» est enfin dans les salles obscures.  Impressionnant. Ce film est le troisième épisode de la saga «La planète des singes». En effet, le film, dès la première séquence accroche le public, le met dans le bain de l’action.

C’est à la forêt qu’un bataillon de soldats bien équipés débarqué pour attaquer un camp de singes géants évolués que l’action s’est entamée et enflammée. Avec la première balle du chef des soldats, les attaques avaient battues leurs pleins. Dans le film on y trouve une espèce d’anthropomorphisme.

Des singes qui parlent, qui réfléchissent, qui comprennent les humains, exemple de la petite fillette sourde retrouvée dans maisonnette après avoir assassinée sa famille, mais aussi ceux qui se battent aux cotés des humains dans leur guerre sans merci menée contre les singes «ennemis». La chasse à singes ne manque de risques !  Et les soldes dont les slogans sur leurs casques, le drapeau dans le camp où les singes se sont exploités et un morceau de musique e montrent en clair que ce sont des soldats américains.

Ça nous rappelait les fameux films des américains sur «les gloires» de la guerre de Vietnam entre autres ! Au-delà de tout cela, les images, les plans, le mouvement de la caméra sont époustouflants.  Certes, le pari visuel a été bien réussi en donnant aux singes cette capacité de penser, d’agir, de parler et de les animer jusqu’au la révolte contre «l’esclavage».

Le film ne manque pas de scènes émouvantes qui remettent en question le rapport de l’homme à l’animal. Toutefois les émotions dégagées par la petite fillette lors d’un dernier adieu d’un singe perdu lors d’une attaque en disent beaucoup.

La caméra s’est focalisée sur César, un héros qui crevait l’écran, qui est sur le dos d’un cheval, accompagné de ses camarades singes, à la quête des ennemis qui ont assassiné sa famille. La forme du western post-apocalyptique a été bien prise dans certains paysages comme celui de la plage où à la neige où les cheveux sillonnaient les territoires. Deux scènes sont majeurs dans le film : la rencontre de César un colonel halluciné et les singes prisonniers dans un camp où se sont exploités dans les travaux forcés. Une espèce d’esclavage, dis donc!

La révolte contre la situation sera guidée par César qui retrouvera vers la fin son fils. «La Planète des singes» est la saga impressionnante de la saison!

Mohamed Nait Youssef

Top