La poussette de…Ronaldo!

La super star portugaise du Real Madrid, Cristiano Ronaldo vient d’écoper d’une lourde sanction pour avoir légèrement «poussé» dans le dos, l’arbitre du match. Certes, une large polémique s’est fort déclenchée sur la véracité de la décision inhérente à la simulation du quadruple champion du monde dans la surface de réparation, ayant provoqué son expulsion jugée sévère par nombre d’observateurs.

Quoique le club madrilène ait recouru à l’appel du verdict de la commission de discipline relevant de l’union espagnole de football, la punition est confirmée.

De l’avis d’un ensemble de connaisseurs, le référée se serait, sans doute, trompé en infligeant au présumé «simulateur» en question, le second carton jaune. En fait, la bourde est, peut-être, bien flagrante et ne souffre d’aucune contestation, surtout du côté du camp des Merengue. De tels égarements, on en voit à tous les coups, occasionnant des frustrés, au cours des rencontres décisives. Le problème n’est pas du tout à ce niveau, habituellement toléré du fait que «l’erreur est humaine !», comme on est accoutumé à dire dans des situations identiques.

Le hic dans cette affaire qui suscite tant de réactions controversées réside, bel et bien, dans la fameuse poussette bien que légère de Ronaldo, sans aucun signe de violence. Alors là, la jurisprudence ibérique est intransigeante. Même si se considérant extrêmement lésé, le joueur devrait s’interdire de répliquer aussi bien verbalement que corporellement envers les juges de la partie. Aujourd’hui, c’est bien Ronaldo qui en fait les frais pour avoir «violé» cette -sorte- de sacralité en esquissant cet acte proscrit. La saison écoulée, c’était Neymar qui s’était vu priver de prendre part au classico pour avoir applaudi ironiquement sur le visage de l’arbitre de touche, en regagnant les vestiaires après s’être fait expulsé par celui du centre.

On ne badine pas alors avec la loi et la déontologie du sport. Le respect de tous les acteurs en jeu constitue donc le pilier nodal auquel tout le monde se devrait de se conformer, sans restriction, ni entorse ni complaisance. Une belle image de L’Etat de Droit qui s’offre à nos yeux et qui sert de leçon à la pratique sportive de chez nous, bien éclaboussée et piétinée par tant de distorsions.

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