Quand le Maroc met du tonus dans ses turbos…

En cette fin de semaine écoulée, on nous en aura fait voir de toutes les couleurs ! Pas moins de deux événements de taille surviennent subitement dans les airs, forçant la jubilation dans les cœurs. Tout d’abord, on citera, non sans réjouissance, le bijou autoroutier qui surgit dans les parages de la capitale du royaume, bien érigé au summum de la prouesse.

Un service d’envergure qui viendrait non seulement garnir le potentiel infrastructurel de qualité de notre pays, mais également, à coup sûr, alléger un engorgement, de pus en plus étouffant, d’une métropole pétulante. Au-delà de l’aspect incandescent du projet, il y a lieu de s’épater face, à la fois, au gigantisme et surtout au resplendissement du pont suspendu de cette ébauche autoroutière d’environs un kilomètre, surplombant le célébrissime oued Bouregreg. Par cette performance, le Maroc donne encore la preuve de sa détermination ardente de consolider son front interne, seul garant de la prospérité de son peuple et de son immunité contre les assauts externes dont la dépendance porte préjudice à l’expansion multiforme. Nonobstant, il va sans dire que les grands travaux qui constituent, bel et bien, la plaque tournante de l’essor économique, se devront de fortifier encore davantage la justice sociale et spatiale pour une large et équitable répartition des ressources de la nation et une bonne et due refonte des valeurs de la démocratie et du progrès, avec des Institutions fortes et inviolables.

Le second fait non sans effet, résiderait, sans doute, en cette performance à caractère diplomatique qui s’ajouterait au tableau de chasse de la justesse de l’intégrité territoriale. La république zambienne, jusqu’ici adepte de la thèse séparatiste, vient de fausser compagnie à ce sobriquet fantoche et de rallier le camp de la légitimité. En fait, ce ralliement ne saurait passer inaperçu, du fait de la position stratégique de cet état anglophone de l’Afrique australe, limitrophe des grosses pointures que sont, en particulier, l’Afrique du Sud et le Nigéria, encore sous le quolibet de la junte algérienne. Une mitoyenneté complice qui servirait de passerelle de médiation bienveillante entre ces dissidents manipulés et le détenteur légal de la cause nationale. Aujourd’hui, compte tenu de la solidité et de la crédibilité de l’offre marocaine inhérente à l’autonomie dans les provinces méridionales, sous la souveraineté nationale, les balivernes d’Alger ne sauraient indéfiniment illusionner ces clients manœuvrés qui ne se comptent plus que sur le bout des doigts. Encore faut-il convenir que cette même Algérie militariste qui ne cesse de nuire à son voisin pour des fins hégémonistes, est doublement suppliciée par la crise profonde qui asphyxie son ancienne « générosité » envers ces pays africains et sud-américains corrompus, ensuite la tension fratricide attisée par les sécessionnistes kabyles. De surcroît, la duperie algérienne ne pourrait pas, non plus, occulter l’escroquerie scandaleuse et dégoutante dont sont sujets les dons humanitaires destinés aux séquestrés des camps de Tindouf. Le retour à la raison d’un pays charnière comme la Zambie est de nature à semer le scepticisme dans son entourage inamical par rapport au dossier du Sahara marocain et à déblayer le chemin vers la reprise des rapports de clarté avec cette partie hostile du continent, susceptibles d’entrevoir les horizons de l’Union Africaine, axés sur le respect mutuel et la communion pérenne.

Top