La crédibilité de l’initiative marocaine d’autonomie des provinces sahariennes sous souveraineté du royaume et la faisabilité des propositions de Rabat dans ce sens continuent d’obtenir l’adhésion de la communauté internationale.
C’est un fait incontestable. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a entériné le dossier, en le mettant sur les rails onusiens dans la perspective d’une solution politique, prenant en compte le bien-fondé de la thèse marocaine, les grandes puissances soutiennent l’option marocaine, les forces vives éprises de liberté, de paix et des droits humains louent la bonne volonté de Rabat, les peuples de la région aspirent à la stabilité que garantit cette issue et les populations séquestrées dans les camps de Tindouf attendent impatiemment la concrétisation de l’approche marocaine pour vivre dans la dignité, la liberté et contribuer au développement de la région.
C’est dans ce sillage que Londres a salué, jeudi, «les efforts considérables et crédibles» déployés par le Maroc pour trouver une solution au différend autour du Sahara marocain. «Nous saluons les efforts considérables et crédibles déployés par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement de la question du Sahara», a indiqué le ministre d’État britannique chargé du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt, dans une déclaration à la presse.
La réaction de Londres est intervenue juste après le rejet par le parlement européen d’un rapport contenant des allégations complètement erronées sur le mandat de la MINURSO et sur les sentences de la Cour européenne de justice concernant le Maroc. A ce propos, force est de constater que c’est une manœuvre des séparatistes du polisario et de leurs commanditaires qui a été neutralisée par un vote en plénière de l’institution européenne.
Le message politique de l’Union européenne est on ne peut plus clair. Il explique sans ambages que ce dossier est du ressort du processus onusien et des prérogatives de l’ONU afin d’aboutir à un règlement du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
De même, la réaction des eurodéputés ont mis à nu les manœuvres des ennemis de l’intégrité territoriale visant l’instrumentalisation de la question des droits de l’homme dans les provinces sahariennes. Cette vieille rengaine n’est plus vendable par les généraux de l’Algérie et des lobbies qui soutiennent des séparatistes ayant transformé les camps de Tindouf en fonds de commerce, détournant les aides humanitaires, plongeant les populations séquestrées dans des gouffres de la misère, des souffrances d’horribles massacres, en plus des connexions avec des trafiquants en tous genres dans la région du Sahel. Ces réactions en provenance du vieux continent confortent ainsi le rapport adopté à l’unanimité par le sommet des chefs d’Etats de l’Union africaine, réunis dans la capitale mauritanienne les 1er et 2 juillet.
En effet, la lecture du rapport validé par l’UA montre que Rabat a marqué plus de points favorables en neutralisant les tentatives et les manœuvres des ennemis du Maroc. Ainsi, l’Organisation panafricaine a décidé de laisser la priorité et l’exclusivité de la gestion du dossier du Sahara au Conseil de sécurité de l’ONU tout en soutenant ses efforts.
Et l’on sait que, contrairement à l’UA, l’ONU ne reconnait pas en son sein la fameuse fantomatique «rasd». Bref, les recommandations du sommet de Nouakchott constituent une nette rupture avec la littérature des précédents rapports de l’UA sur la question du Sahara marocain. C’est en effet le retour du Maroc à l’UA qui pèse désormais dans le sens des intérêts de Rabat, de la légalité régionale et de la stabilité et le progrès du contient.
Il faut dire que ces derniers développements diplomatiques autour de la question du Sahara marocain confortent la position de Rabat et balisent la voie à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable, pilotée par l’ONU et ses instances compétentes. Une solution sur la base de l’offre marocaine d’une autonomie sous souveraineté du royaume.
B. Amenzou