On reviendra au discours Royal qui à coup sûr, fut un nouveau souffle d’airain et de compacité vis-à-vis de l’intégrité territoriale. Empreinte de sagesse, la détermination du message Royal aura infligé une leçon aux détracteurs dont les uns s’agrippent aux lambeaux du référendum révolu et irréalisable au Sahara, tout en éludant le recensement des embastillés dans leur camp d’indécence. Les autres pestent de malveillance à se frayer un accès sur l’Atlantique en usant du détournement de la question des provinces du sud.
Or, c’est bien le royaume qui a clamé haut et fort l’ouverture de cette façade marine à tous ce qui désirent en faire usage parmi les États du Sahel pour la réciprocité féconde et équitable. De ce fait, le Maroc est en plein droit de hausser le ton en direction des Nations Unies afin de se résoudre sur ce dilemme dont des volets sont diamétralement opposés : la justesse de la thèse marocaine, marquée de légitimité et de réalisme d’une part et d’errements obsolètes des dissidents, d’autre part.
Il est donc bien évident que notre cause nationale a franchi des phases de haute importance, par son aspect véridique, mais aussi par le ralliement consciencieux d’une centaine de nations en sa faveur dont celles des plus influentes sur la scène internationale. Cependant, la mobilisation des composantes de la société devra requérir davantage d’éveil et de prudence, en vue de barrer les chemins à toutes les caprices attentatoires au Sahara marocain. Après avoir salué tous les marocains résidents à l’étranger pour l’attachement et l’engagement à la mère-patrie, le discours du Roi a annoncé la restructuration des institutions, chargées des services MRE, pour enrayer l’éparpillement et l’empiètement qui marquent leurs prérogatives à leur égard.
Dès lors, le cadre institutionnel du CCME s’attèlera aux aspects de réflexion et de proposition, alors qu’une instance appelée la « Fondation Mohammedia des marocains résidents à l’étranger », sera chargée de la mise en œuvre de la stratégie nationale, consacrée à cette couche dont la densité est estimée à plus de cinq millions, inscrits auprès des consulats du Maroc à l’étranger.
C’est ainsi qu’un intérêt Royal est porté à cette frange pour les encadrer et accompagner leurs initiatives et leurs projets. On retiendra donc encore une fois, cette touche résolument lucide et sagace qui ambitionne de mettre l’instance onusienne devant toutes ses responsabilités, compte tenu des dispositions irréfutables et inaltérables dont se dote notre droit sur nos terres récupérées, conforté par les efforts de Développement multidimensionnel qui s’y produit.
