La «Déclaration de Laâyoune» de La Fédération marocaine des éditeurs de journaux
La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) considère que la défense de l’intégrité territoriale du Royaume fait partie intégrante de ses valeurs professionnelles authentiques, soulignant que son attachement au pluralisme et à l’indépendance de la presse ne signifie pas une quelconque neutralité à l’égard des causes sacrées de la Nation.
La FMEJ, qui a tenu vendredi à Laâyoune les réunions extraordinaires de son conseil national et de son antenne régionale dans les provinces du Sud pour marquer leur soutien à l’opération des Forces armées royales (FAR) à El Guerguarat, affirme que la défense infaillible de la question du Sahara est un devoir de tous les journalistes qui étaient constamment à l’avant-garde de tous les combats.
La promotion de la pratique journaliste et éthique et le renforcement de la confiance entre la société et ses médias participent de la contribution à la défense de la cause nationale, indique la «Déclaration de Laâyoune» adoptée à l’issue de ces deux réunions, insistant, dans ce cadre, sur la nécessité de garantir la liberté de la presse, la promotion du secteur, l’amélioration des conditions sociales des journalistes et le soutien aux entreprises de presse pour dépasser la crise conjoncturelle et structurelle.
La FMEJ rend hommage à l’action des éditeurs de journaux électroniques dans les provinces du Sud pour accomplir au mieux leur mission «en dépit des conditions difficiles», plaidant pour que la presse régionale soit associée au chantier de la régionalisation avancée et pour un soutien à cette presse en vue de l’aider à faire face aux maoeuvres des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume «qui érigent l’intox et de la propagande en une arme de guerre».
Les éditeurs de journaux, membres de la FMEJ, déplorent les dérapages de certains journalistes algériens qui ont créé une association pour défendre le séparatisme, les invitant à éviter de créer la discorde, à respecter l’éthique de la profession et à agir ensemble pour édifier l’union maghrébine.
A ce propos, ils réitèrent leur attachement au projet de création d’une «Fédération maghrébine des éditeurs de journaux», proposé par les éditeurs de journaux marocains en 2012 en Tunisie, en vue de promouvoir la presse maghrébine et contribuer à l’unité du Maghreb.
Pour le président de la FMEJ, Noureddine Miftah, ces réunions du conseil national et de la section régionale des provinces du Sud revêtent un caractère «exceptionnel» en raison de leur tenue à Laâyoune, la capitale du Sahara marocain, et de la conjoncture actuelle marquée par l’opération réussie des FAR à El Guerguarat.
Il a ajouté que tous les journalistes marocains sont à l’avant-garde du combat pour la défense de l’intégrité territoriale et pour faire face à la propagande des séparatistes, soulignant que la défense de l’indépendance de la presse ne signifie pas l’abandon des causes sacrées de la Nation.
M. Miftah a
appelé à la promotion de la pratique professionnelle et du rendement des
entreprises de presse surtout dans le contexte de la pandémie du nouveau
Coronavirus «qui a amplifié la crise de la presse», selon lui.
L’ex-PDG et fondateur de Sapress, Mohamed Berrada a indiqué, de son côté, que
la présence à Laâyoune des éditeurs de journaux est une réaffirmation de leur
mobilisation pour la défense des causes sacrées de la Nation et de l’intégrité
territoriale du Royaume et faire face aux manoeuvres et à la propagande des
adversaires du Maroc.
Il a ajouté que les agissements de ces adversaires interpellent la presse pour qu’elle joue pleinement son rôle dans la défense des causes justes et pour informer l’opinion publique internationale de la détermination du Maroc à ne rien céder sur son Sahara et son intégrité territoriale.