La réalisatrice et romancière Sonia Terrab invitée de la 12e édition

Masterclass cinéma et droits humains

La réalisatrice et romancière marocaine Sonia Terrab est l’invitée de la 12ème édition de la Masterclass cinéma et droits humains, qui se tiendra en ligne du 3 au 16 mai, à l’initiative de l’Association des Rencontres Méditerranéennes du Cinéma et des Droits de l’Homme (ARMCDH).

Sonia Terrab reviendra sur son choix du cinéma documentaire en tant que réalisatrice et scénariste mais également sur son rôle en tant qu’initiatrice du mouvement «Hors la Loi» à travers sa Masterclass live qui aura lieu le vendredi 7 mai 2021 à 21h30 sur la page Facebook de l’ARMCDH et sera animée par Zoubida Mseffer, indique un communiqué de l’association.

«Les 3 longs métrages documentaires et les 2 web-séries programmés pour le public marocain sur notre plateforme cinéma virtuelle «films.armcdh.ma» durant 2 semaines», seront également évoqués lors de cet événement, indique la même source.

Il s’agit des documentaires «L7sla», «Shakespeare à Casablanca» et «Oustad Ismail» et des web-séries documentaires «Marokkiat et «Hiya».

Diplômée en Sciences politiques et en communication, Sonia Terrab a publié deux romans, «Shamablanca» en 2011 et «La Révolution n’a pas eu lieu» en 2015.

En 2017, elle réalise son premier film documentaire «Shakespeare à Casablanca, Shakespeare al Bidaoui», en immersion auprès d’une jeune troupe de théâtre qui se questionne sur l’amour et son langage. Elle se lance en parallèle dans le digital avec une première web-série intitulée «Hiya» puis une autre web-série «Marokkiat» pour Jawjab, qui donne la parole à des femmes dans l’espace public pour raconter à visage découvert leur vécu, brisant ainsi de multiples tabous.

Trois ans après, elle sort son deuxième long métrage documentaire «L7sla» (L’impasse), sur la jeunesse marginalisée marocaine du quartier populaire et mythique de Hay Mohammadi à Casablanca.

Son dernier film est «Oustad Ismail», diffusé sur 2M en février 2021, et réalisé dans le cadre d’une série documentaire de Fatim Bencherki sur l’Éducation au Maroc qui s’intitule «Par cœur» (dont elle réalise trois films sur six).

S’adressant aux professionnels, aux jeunes réalisateurs et aux passionnés, l’ARMCDH organise depuis mars 2014 des Mastersclass cinéma et droits humains, offrant au public une occasion de découvrir et d’apprécier la filmographie d’un réalisateur engagé et d’en débattre avec lui.

A ce jour, 11 master classes ont été réalisées avec notamment Izza Génini (Maroc), Sergio Tréfaut (Portugal), Merzak Allouache (Algérie), Nouri Bouzid (Tunisie), Nouredine Saïl (Maroc), Moussa Tourré (Sénégal), Pablo Mazzola (Argentine), Ali Essafi (Maroc), Hicham Lasri (Maroc), Faouzi Bensaïdi (Maroc) et Ghassan Halwani (Liban). La programmation de l’ARMCDH est organisée avec l’appui financier de l’Union européenne et l’ambassade des Pays-Bas au Maroc et la coopération du Ministère de la Justice, du Centre Cinématographique Marocain (CCM), du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), du magazine Sortir mag et RFC digital, ajoute la même source.

L’ARMCDH organise plusieurs événements par an : les Jeudis Cinéma Droits Humains (JCDH) et les Matinées Enfants (tous les mois à Rabat, Casablanca, Kénitra, Khouribga et Agadir), la Master class du cinéma et des droits de l’Homme (trimestriellement), la nuit du court métrage des droits humains ainsi que la nuit blanche du cinéma et des droits de l’Homme, conclut le communiqué.

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