Il apparaît clairement que les adversaires déclarés de l’intégrité territoriale du Maroc n’apprécient pas à sa juste dimension l’attachement du peuple marocain à cette composante de son identité. Pour être plus juste, ils ne l’ont jamais admis.
La réussite des visites d’amitié et de coopération menées par Sa Majesté le Roi à travers de nombreux pays africains, la déconvenue de l’Algérie subie au sein de l’Unité Africaine ont ramené sa marionnette à son agitation infantile et provocatrice pour créer les tensions et « jouer » à la guerre.
Cette volonté de vouloir focaliser l’attention par «la reprise des hostilités» montre l’impasse dans laquelle se trouvent dorénavant le Polisario et ses commanditaires. La victoire diplomatique du Royaume du Maroc en Afrique met le Polisario en face de la réalité qu’il œuvrait pour la dissimuler avec tout l’argent algérien: Il ne peut prétendre à aucune légitimité pour représenter l’ensemble des populations du Sahara marocain. Sa dépendance et son asservissement au régime algérien sont patents. Le discrédit et l’opprobre marquent son action envers nos compatriotes reclus et claustrés dans les camps de Tindouf où, selon le nouveau maître de Rabouni lui-même, «la gabegie, le laisser-aller, la corruption, le népotisme et la domination d’une minorité qui s’est tout permis» ont caractérisé le comportement des affidés aux galonnés d’Alger.
La violation des droits fondamentaux des populations des camps de Tindouf est systématique. Elle est dénoncée à chaque moment par les ONG et à tous les niveaux ; et, nos compatriotes sahraouis emprisonnés manifestent, avec les moyens dont ils disposent, leur contestation et le refus de rester des otages entre les mains des séparatistes. C’est l’Algérie qui refuse d’appliquer ses obligations au regard du droit international humanitaire et porte ainsi le plus grand préjudice aux populations des camps de Tindouf.
C’est aussi valable pour la société algérienne maintenue dans l’immobilisme et la stagnation. Les gouvernants algériens restent figés devant l’alternative marocaine, base d’une solution politique, durable et mutuellement acceptable. Malgré leurs obstructions et diversions, ils ne peuvent empêcher la réalité de s’affirmer : Le Maroc a changé et change dans une dynamique ascendante où les problèmes reconnus sont affrontés et résolus selon une approche démocratique et consensuelle. Cette dynamique a été initiée par la mobilisation du peuple marocain pour récupérer et consolider l’intégrité territoriale du royaume qui constitue l’une des conditions spécifiques de l’édification du Maroc moderne et démocratique à laquelle s’attache l’ensemble des marocains.
L’Algérie doit être mise devant sa responsabilité en tant que promoteur de l’adversité à la cause nationale marocaine, le Polisario n’étant que son instrument. Elle doit être comptable devant l’opinion internationale de sa volonté de maintenir et d’entretenir le statu quo dans le but de nuire au Maroc et d’assurer son hégémonie sans considération ni pour la stabilité de la région ni pour l’édification d’une entité régionale à même de jouer le rôle qui lui incombe au sud de la Méditerranée, pour la paix, le progrès et le développement durable. Avec certitude, on peut l’assurer de l’échec dans cette voie. L’Algérie doit opérer son adéquation avec la réalité des faits tels qu’ils sont. Elle doit ouvrir les frontières avec le Maroc voisin et inscrire son action dans le cadre de l’amitié entre les peuples marocain et algérien et des liens séculaires qui les unissent.
Sur le terrain, le dispositif de défense marocain a été érigé entre 1980 et 1987 pour protéger les populations civiles contre le banditisme des mercenaires. Son tracé ne coïncide pas avec les frontières internationales du Maroc pour éviter des accrochages entre le Maroc et l’Algérie. Les actes de provocation du Polisario reflètent son désappointement suite aux événements survenus au sein du continent africain et de l’Unité Africaine. Il s’est rendu compte qu’il est rentré par effraction à l’OUA et qu’il doit préparer sa sortie. Il ne lui reste que la sagesse de s’intégrer dans l’initiative marocaine et agir «à mettre fin à l’impasse et à progresser vers une solution politique définitive et mutuellement acceptable».
N.B. En conformité avec la campagne électorale de M. Macron en France, dans le cadre des présidentielles 2017, et l’élection de M. Trump à la présidence des Etats Unis d’Amérique, certains se risquent de s’interroger sur l’utilité des partis politiques. Nos partis politiques marocains sont traités comme un «phénomène d’importation» et dans un cycle de vie, leur fin est annoncée. Il suffit pour le moment de rappeler l’action des partis politiques marocains dans la mobilisation populaire pour récupérer nos provinces du Sud et leur démarche pour consolider le processus démocratique initié déjà en 1974, bien avant la naissance de ceux qui veulent aujourd’hui jouer au « Thanatos » des partis politiques au Maroc. A suivre…