Et voilà un autre livre de chevet pour l’été pour les amoureux de la lecture et de l’écriture romanesque. «Chanson douce» est le nouveau-né littéraire de l’écrivaine de «Dans le jardin de l’ogre», prix littéraire de la Mamounia 2015, Leïla Slimani. Ce roman de 240 pages sortira dans la Collection Blanche de la maison d’édition prestigieuse Gallimard. Une rentrée littéraire sur les chapeaux de roue pour la jeune écrivaine.

La maison a donné un nouveau goût de ce livre sur son site. En effet, le roman ne manque pas de leçons de vie sur l’éducation, les affaires, l’amour et l’argent. C’est tout un esprit d’époque qui se cache derrière les mots, l’histoire. Cette dernière plonge le lecteur dans l’univers d’un couple cherchant une nounou qui s’en occupera de ses deux gousses.

Myriam, protagoniste principale du roman, mère d’enfants, veut renouer avec son travail au sein d’un cabinet d’avocats. Chose que son mari n’a pas facilement acceptée. Le couple se lance alors dans une course contre la montre pour la quête d’une nounou. C’est après un casting et  une recherche permanente que le choix est porté sur Louise qui s’attachera immédiatement aux enfants, et occupera une place prépondérante dans le foyer. Progressivement, «le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu’au drame».

Le titre, dès le début, rassure. Il donne l’impression d’une histoire harmonieuse, «douce» et romantique. Chose qui n’est pas garantie dans les dernières pages.

«À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c’est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l’amour et de l’éducation, des rapports de domination et d’argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant », lit-on dans le texte présentatif du roman.

Née à Rabat au Maroc, d’une mère franco-algérienne et d’un père marocain, Leïla Slimani est également journaliste. Parmi ses publications, le beau livre «La baie de Dakhla. Itinérance enchantée entre mer et désert» paru en 2013 aux Editions Malika.

Mohamed Nait Youssef