Agir pour la préservation du droit des peuples
et générations futures à un cadre convenable à la vie
Notre pays accueille à Marrakech, durant la période du 7 au 18 novembre courant, la Conférence au Sommet sur le climat, la COP22, un événement qui constitue une étape phare et historique, pour tout ce qui a trait à l’avenir de l’humanité et à la qualité de la planète de la terre.
Outre la haute confiance que démontre cet indicateur et dont jouit notre pays au sein de la communauté internationale, eu égard aux rôles avant-gardistes que le Maroc joue désormais dans les négociations et les initiatives internationales à ce sujet, et ce sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la COP22 sera sous la loupe mondiale, sur les plans populaire et institutionnel, pour tout ce qui est attendu d’elle au niveau de la mise en application de l’accord de Paris et de son contenu, en particulier au plan du financement des projets et programmes destinés à la mise en œuvre du principe de la justice climatique, la préservation du droit des peuples et générations futures à un environnement approprié et à un cadre convenable à la vie, à la garantie de l’engagement des pays industrialisés producteurs de gaz à effet de serre par les mesures, les politiques et les financements susceptibles d’atteindre les objectifs de la communauté internationale, au remplacement de la logique d’aide destinée aux pays défavorisés par une logique plus juste consistant dans le transfert des expertises et dans le financement des programmes à travers le partenariat complet et durable.
Le dialogue qu’accueille la ville de Marrakech doit être perçu comme étant fondamental, voir crucial, étant donné qu’il constitue une occasion rare pour tous pour faire passer l’accord de Paris de la phase des intentions et des engagements à une phase des projets réels sur le terrain et qui pourrait maintenir l’augmentation du degré de température de notre planète à moins deux degrés Celsius, faire face aux effets du réchauffement climatique et inciter le recours aux énergies renouvelables. A ce propos l’on doit être fier que notre pays a présenté des engagements et entrepris des initiatives effectives exemplaires dans ce domaine.
Le Parti du Progrès et du Socialisme, qui avait pris l’initiative, lors d’un congrès national extraordinaire du 2 avril 2016, d’adopter entièrement et d’intégrer stratégiquement la dimension écologique dans ses orientations intellectuelles et politiques, étant donné la conformité et l’harmonie que cela représente avec les valeurs socialistes, considère que la Conférence sur la Climat et autres forums, étapes et initiatives, doivent aller au fond du sujet du réchauffement climatique et ne pas se contenter des approches économiques et techniques, tout en soulignant l’importance extrême de ces approches.
Ils doivent mettre le doigt sur la vérité politique et idéologique de la question, en ce qui concerne surtout la contribution des orientations libérales sauvages à éliminer toute réflexion visant la préservation des richesses et la rationalisation de leur exploitation et à dépasser tout ce qui pourrait entraver la recherche de l’intérêt et la domination des richesses, même au détriment de la santé de l’homme, de son environnement, de son avenir et de sa sécurité.
C’est pourquoi, le Parti du Progrès et du Socialisme se trouve, à travers son projet sociétal et son programme politique, au rang des peuples et des milliards de gens, aspirant à l’harmonie entre l’homme et la nature, à la répartition équitable des richesses et à la rationalisation de leur exploitation, appelant toutes les forces progressistes, aux niveaux national et international, à coordonner et à procéder au réseautage du combat environnemental, militer sans relâche pour que les politiques publiques nationales soient, dans tout temps et lieu, au service de l’homme en premier et en dernier ressort.
(B.P. du PPS)