A l’occasion de la journée mondiale des droits de l’homme, les projecteurs sont braqués sur la situation des droits humains au Maroc. En effet, celle-ci est toujours au centre des débats des différents acteurs actifs dans le domaine.
Certains soulignent que la situation des droits humains au Maroc s’est nettement et considérablement améliorée durant ces quinze dernières années, tout en soulevant des dysfonctionnements et des pratiques qui portent encore atteinte à ces droits, d’autres font constater que des attentes demeurent encore et toujours dans le pipe du circuit législatif et des conventions internationales signées par le Maroc restent non ratifiées dans ce sens.
Dans ce registre, les uns et les autres appellent à accélérer les réformes, notamment celle de la justice. Il s’agit ici de la révision du code pénal et de la procédure pénale. Cette réforme répondra aux revendications des organisations de défense des droits humains, notamment en matière de gestion des manifestations, des sit-in, des mouvements de protestation dans l’espace public, en plus de certaines libertés individuelles et collectives. De même encore, ces réformes consolideront l’édifice démocratique du royaume et l’Etat de droit où tout citoyen jouit de la garantie primordiale de protection de ses droits et ses libertés et où le pouvoir et son exercice sont organisés dans le cadre de la légalité. Les propositions et les rapports des institutions compétentes, le conseil national des droits humains (CNDH) et celle du délégué interministériel aux droits de l’homme, devaient trouver la voie de la concrétisation. Dans ce registre, d’aucuns font savoir que les réformes s’effectuent en harmonie avec les spécificités culturelles du pays. Car dans ce sillage, ce qui peut être toléré dans une société ne peut l’être dans une autre.
Concernant la problématique migratoire, le Maroc poursuit ses efforts, «en adoptant une approche humanitaire et solidaire, protégeant les droits des immigrés et préservant leur dignité», a notamment souligné SM le Roi Mohammed VI dans son discours prononcé depuis Dakar à l’occasion du 41ème anniversaire de la Marche verte. Il faut dire que la voie est balisée pour aller encore de l’avant en matière de préservation et de promotion des droits humains. Une justice sociale s’installe. Une justice territoriale, à travers la mise en place de la régionalisation avancée, se concrétise. Une justice climatique est au vert. Une justice militaire a été réformée pour s’aligner sur les normes internationales. Bref, une nouvelle génération des droits de l’homme au Maroc se concrétise.
Quant à Amnesty International, l’on retient de son dernier rapport annuel que «la situation des droits de l’homme au Maroc s’est beaucoup améliorée durant la dernière décennie». En dépit des critiques soulevées, l’organisation internationale loue ces progrès et l’ouverture du Maroc, qui selon lui, sont à mettre au compte du processus de changement et de réforme initié au Maroc.
Effectivement, et il faut le souligner, le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, connaît une évolution positive en matière de consolidation de la démocratie, des droits de l’homme, des libertés, d’ouverture économique, de promotion de la condition de la femme et de défense de la culture du dialogue entre les civilisations.
B. Amenzou