Benabdallah : 17 villes seraient annoncées sans bidonvilles en 2013

en matière de réalisation du projet d’habitat «Dar Lekbira», destinés aux couches à revenus limités à Benslimane.
Répondant mardi à une question orale du député Karim Ziadi, membre du groupe du progrès démocratique (PPS) concernant ces irrégularités et le retard qu’accuse l’avancement des travaux de réalisation par le Groupe Al Omrane de ce projet, le ministre a indiqué que son département va ouvrir une enquête à ce sujet destinée à clarifier la situation.
Selon le député Karim Ziani, nombre de personnes dont des responsables et des entrepreneurs ont bénéficié de ce projet «Dar Lekbira», qui est en principe dédié à des personnes à revenus limités.
Depuis sept ou huit mois, a-t-il ajouté, la ville de Benslimane est confrontée à une série de sit-in presque quotidiens organisés par des citoyens pour protester contre la détérioration de leurs situations d’habitat. Cinq ou six familles sont actuellement condamnées à évacuer leur logement, a-t-il fait savoir.
La ministre a en outre fait savoir qu’au niveau de l’habitat social, l’Etat a conclu quelque 665 conventions pour la construction de 180.000 unités et que le coup d’envoi des travaux de construction de 52.900 unités (logement à bas coût) a été donné.
Evoquant les réalisations de son département  dans la province de Benslimane, le ministre a rappelé que la ville de Bouznika a été déclarée citée sans bidonvilles, ajoutant que quelque 710 unités de logement sont en cours de construction dans la ville de Benslimane pour réduire le déficit qu’enregistre le secteur.
Au niveau d’El Mansouria, le ministre a fait savoir qu’un projet est en cours d’élaboration pour le recasement des habitants des bidonvilles sur trois parcelles de 147 hectares.
Répondant à une série de questions orales, Abdeslam Seddiki, ministre de l’Emploi et des affaires sociales a pour sa part  assuré les députés que son département est attaché au droit des citoyens de bénéficier de la couverture sociale et en particulier pour les maladies chroniques (diabète, hypertension, cancer, etc.).
Le ministre répondait notamment à une question relative à la décision de la Caisse nationale de sécurité sociale de ne plus prendre en charge le traitement des malades atteints de maladies chroniques et très coûteuses. Réagissant à cette question, la députée Nouzha Skalli, du groupe du progrès démocratique a souligné de son côté la gravité d’une telle décision de la CNSS.
Ce qui a amené le ministre à affirmer qu’il ne s’agit en fait que d’un problème de gestion au sein de la CNSS.

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