en compétition au Festival international du cinéma d’animation (FICAM) mardi dernier au théâtre de l’institut français de Meknès.
«Tout en haut du monde», de la simplicité captivante
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«Tout en haut du monde» aura nécessité 11 ans de travail à Remi Chayé. «On avait entamé ce projet de film en 2005. Il a fallu attendre 11 ans pour trouver un producteur. J’avais pensé plusieurs fois l’abandonner, finalement, il a vu le jour», confie t-il.
En effet, le film avec son style graphique très simple ouvre des champs très vastes à l’imagination du récepteur. Sa simplicité est fascinante ; l’histoire en elle-même s’inscrit également dans cette atmosphère aventureuse captivante. «Tout est très détaillé dans le film. J’ai conçu les personnages avec des formes très simples. C’était pour moi un pari», ajoute le réalisateur.
Le film raconte l’histoire d’une jeune fille, Sacha, issue d’une famille aristocrate russe. Elle prenait tous les risques pour aller chercher le fameux navire de son grand-père Oloukine perdu au pole Nord. Ce personnage accroche par son audace et sa volonté de sortir de tous les cercles infernaux qui l’empêchaient de réaliser ses objectifs. Sacha parviendra à amener les marins à retrouver le fameux navire. La fin de l’histoire reste ouverte. Elle fait place à un autre voyage au cœur de la ville natale du protagoniste.
Concernant les choix musicaux du film, le réalisateur fait preuve d’originalité. «Dans ce film, il y a une envie de se démarquer du standard de la musique d’aventure rencontrée dans la majorité des films d’aventure», fait-il savoir.
A noter que le film a été projeté en avant première à la 15e édition du FICAM.