La convention relative à la mise en avant des vols directs internes en provenance et à destination d’Agadir vient d’être concrétisée par le lancement du premier atterrissage à l’aéroport Al Massira de l’appareil d’Air Arabia.
Cet accord entre le conseil régional Souss Massa et la compagnie aérienne low cost, visant la mise place de plusieurs fréquence hebdomadaires, depuis Rabat, Tanger et Fès, est ponctué par une cérémonie fastueuse à laquelle a pris part une flopée de personnalités administratives et représentatives, conduites par le Wali de la région.
Cette convention stipule que Air Arabia consacre trois vols par semaine aller et retour dont trois vers la capitale administrative et vers la ville du détroit et la cité spirituelle, à raison de deux vols chacune. La tarification de ces vols est fixée à des montants compétitifs à partir de 300 dh, toutes taxes comprises, à la limite des 80 premiers sièges en vente. Ces tarifs référentiels dépendent de l’appui du conseil régional Souss Massa, estimé à 14 900 000 dhs, pour les trois destinations. La cérémonie d’accueil du premier vol était marqué, dimanche soir dernier, par la présence effective du Wali de la région, du président du conseil régional, de la directrice générale de la compagnie Air Arabia et d’un parterre de députés, de chefs secteurs extérieurs et de la presse régionale et nationale.
Une initiative louable qui permettra, sans nul doute, d’élargir encore davantage le champ de connexions multiformes, d’autant plus que la première station balnéaire est à la recherche d’une impulsion salutaire à même de libérer son engorgement aussi bien à l’échelon national que mondial. Il faut bien dire que, depuis quelques temps, le volet aérien qui faisait défaut, il y a quelques années auparavant, connaît une belle dynamique. En effet, nombre de compagnies à bas prix mettent le cap sur Agadir, au départ de plusieurs villes européennes, sans parler des vols réguliers non charter qui optent pour la ville de l’Inbiat.
Cette cadence de vols sur Agadir envisagerait, il est vrai, une révision de la capacité aéroportuaire, comme c’est le cas de Marrakech Ménara qui a subi, entre temps, des améliorations notoires, au niveau de son relook, de son standing et de sa fluidité. D’autre part, cette recrudescence appelle également au relèvement de la capacité litière et aux services de l’offre tant en matière du tourisme étranger que celui du marché intérieur. On ne peut alors que saluer l’effort déployé au niveau du conseil de la région dans ce sens et de tous les partenaires pour rendre plus commode et agréable le flux national et développer encore plus l’industrie touristique, dans son volet crucial qu’est l’aérien.
Saoudi El Amalki