En fait, la crédibilité du royaume et sa position stratégique ont toujours fait de lui un acteur principal sur la scène internationale.

Le soutien du Maroc à la cause palestinienne ne date pas d’hier. Le royaume a toujours manifesté une solidarité indéfectible pour le peuple palestinien et ses revendications légitimes, et ce conformément à la légalité internationale. Le sommet arabe tenu en 1974 à l’initiative du feu Hassan II a été une étape cruciale dans l’histoire de la lutte palestinienne. C’est durant cette réunion que l’OLP a été reconnu pour la première fois en tant représentant unique et légitime du peuple palestinien. Aussi, c’est en 1968, après le crime perpétré par Israël contre la mosquée d’Al-Qods que fut créée à l’initiative de Hassan II l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI). Qui plus est, l’Etat marocain et à travers le comité d’Al-Qods présidé par S.M le Roi Mohamed VI, que le Maroc a souvent veillé à préserver à la ville sainte son identité islamique. Or, quand un énergumène égyptien appelle à « retirer la présidence d’Al-Qods du Maroc et la confier à un autre pays musulman », cela relève de la folie pur jus.

Les propos de l’Egyptien ne vont pas s’arrêter là. Il est allé jusqu’à considérer que le Royaume « n’a aucun poids politique » et que  « ses relations avec l’Union européenne et l’UNESCO sont limitées. » En effet, ces propos témoignent de l’ignorance totale de ce responsable. La crédibilité du royaume et sa position stratégique ont toujours fait de lui un acteur principal sur la scène internationale. Et grâce aux efforts du feu Hassan II que l’accord de paix du camp David a été signé. En outre, le Maroc, à lui seul, contribue à hauteur de 55% au budget annuel de l’Agence Bayt mal Al-Qods, se positionnant largement devant l’Arabie saoudite (26%), et l’Egypte (13%).

Lors de la présentation du bilan des réalisations de l’Agence pour l’année 2009 et 2010, le directeur de cette instance, Alaoui M’daghri a fait savoir que le budget de bayt Mal Al-Qods pour l’année 2010 destinée à la réalisation des programmes dans le domaine de l’enseignement et de la santé a connu une augmentation estimée à plus de 100%, en passant de 5,7 à 12 millions de dollars.

Rien que pour le secteur de l’enseignement, l’agence a consacré plus de 6 millions de dollars.

La stratégie du royaume dans la ville sainte s’est focalisée d’abord sur la mise en place des structures vitales, répondant aux besoins vitaux de la population Maqdessis. Ainsi, des écoles ont été restaurées, des unités de soins modernisés. Les couches sociales, dans une situation désastreuse, elles aussi ont bénéficié des opérations de réhabilitation de leurs logements. L’agence a en outre contribué à la construction des unités de logements, et un complexe d’habitat à Haïfa. Dans la région Ras Al Amoud, il a été procédé à l’achat d’un lot contenant deux édifices. Ces derniers, après leur réhabilitation seront consacrés à la scolarisation des jeunes écoliers. En fait, l’agence a fait de la promotion du système éducatif, son objectif principal. Les multiples actions de construction des écoles telles « Al Massira » au camp de Chaâfath, ou la construction d’un étage supplémentaire à la faculté Ibrahimiya, et un autre à l’école du Centre de l’enfant arabe, sont autant d’indicateurs qui nous renseignent sur le travail formidable effectué par Bayt Mal Al-Qods au profit des enfants palestiniens.

En plus, l’Agence Bayt Mal Al Qods a octroyé 53 bourses à des Palestiniens qui vont effectuer des études au Maroc, et ce dans plusieurs domaines : médecine, architecture, informatique, entre autres. Soulignons que l’appui du Maroc à la cause palestinienne ne se limite pas uniquement à des actions humanitaires dans la ville sainte. Le message royal adressé au 22ème Sommet arabe à Syrte a réitéré le rejet catégorique du Maroc des plans démoniaques mijotés par Israël, notamment « ses plans de judaïsation, de colonisation, d’isolement, d’annexion et de blocus agressif, aussi bien en Cisjordanie que dans la bande de Gaza et, surtout, la ville d’Al-Qods » a tenu de souligner S.M le Roi.