Amendis s’explique

La révolte des bougies contre Amendis a été d’une telle ampleur que le gouvernement a dû intervenir. Mardi dernier, le délégataire d’eau et d’électricité de la ville du détroit a décidé de réagir par rapport à cette levée de boucliers. Et surtout, de mettre les points sur les «i».

 

Dans son communiqué, la filiale de Veolia revient sur quatre points essentiels, notamment les tarifs, les compteurs communs, son contrat avec les communes et le contrat de gestion déléguée. Concernant le principal motif de protestation des tangérois, la cherté des factures, le délégataire se défend à coups d’arguments solides. «Le système de tarification s’applique à l’échelle nationale», déclare la société dans son communiqué. Elle explique ainsi que le montant des factures est astreint au système de tarification basé sur les tranches de consommation. A la lecture du communiqué, l’on se demande bien, pourquoi plus d’un an après le lancement de ce système de tarification, les habitants seraient encore mal informés sur ledit changement. La société argumente que les montants de factures appliqués seraient les mêmes dans les autres villes voire inférieurs. Qui plus est, Amendis avance que les communes y seraient pour quelque chose.

Comme il ressort du communiqué, le niveau des prix appliqué au niveau de la wilaya du Grand Casablanca serait arrêté par les communes et ce, en fonction du prix d’achat de l’eau et de l’électricité auprès de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE).

La société annonce également qu’à l’issue de la dernière réunion du 21 octobre, elle a désigné une liste de compteurs devant être facturés selon un système de tarification particulière. Ce sont donc plus de 10 000 clients sur les 540 000  que compte la société qui sont ciblés par cette nouvelle baisse du montant des factures.

Entre autres, Amendis réfute également les allégations sur le non renouvellement du contrat de gestion déléguée avancées par des médias. D’après son communiqué, la société serait toujours en attente de la validation finale du contrat revisé par l’ensemble des communes de la Wilaya de Tanger. Le contrat qui devait entrer en vigueur en juillet 2015 n’aurait été validé jusqu’à l’heure que par une seule commune.

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