AMGE-Caravane : Les Journées de la jeunesse marocaine 2010 à l’honneur à Paris

unique en son genre en France. Cet événement se veut être un espace de réflexion pour les jeunes étudiants marocains à propos des enjeux auxquels est confronté le pays.

 

Après seulement deux éditions, les JJM ont réussi à s’imposer comme un rendez-vous marocain incontournable en France, et à s’ériger en véritable creuset intellectuel consacrant un regard novateur et détaché sur le Maroc et son actualité, pour mieux l’appréhender, pour mieux la faire.

Ainsi, confortée par la grande réussite des deux précédentes éditions, l’AMGE-Caravane organise cette année la troisième édition des JJM les 14, 15 et 16 mai 2010 à la Maison du Maroc, au sein de la Cité Universitaire Internationale de Paris.

Figure au menu du vendredi 14 mai, un débat intitulé «Télévision, les Marocains ne captent plus ?» avec notamment la participation de Samira Sitaïl, directrice générale adjointe de 2M, chargée de l’information et des programmes d’information, Ahmed Ghazali, président de la HACA, Jamal Eddine Naji, Professeur de Journalisme et des sciences de la communication, responsable de la chaire UNESCO en «Communication publique et communautaire», Yassine Zizi, producteur de programmes de télévision (notamment Al Kadam Addahabi). Ce débat intéressant sera suivi par la diffusion du court-métrage «de Casa Au Paradis» de Hind Meddeb & Gilles fenwik.

Pour ce qui est du programme du lendemain samedi 15, le débat portera sur la «Société civile : lutte en silence ? » et participeront à cette table, entre autres, Aïcha Ech-Channa, présidente de l’Association solidarité féminine, prix Opus’2009, Kamal Lahbib, grand militant associatif, un des membres fondateurs du Forum Vérité et Justice, de l’Espace associatif, de Transparency Maroc et Ali Bouabid, homme politique, secrétaire général de la Fondation Abderrahim Bouabid pour les sciences et la culture. Ce débat sera suivi d’une table-ronde sur le thème «Le Sésame : et après» avec comme intervenants, Essaid Bellal, directeur général de DioRH, Cabinet conseil en ressources humaines, Hamid Benlafdil, Directeur général du centre régional pour l’investissement de Casablanca, Fouad Laroui, économiste et écrivain marocain, chroniqueur sur Médi 1 et Karim Chbani, lauréat d’une grande école, jeune actif revenu au Maroc. En fin d’après-midi, sera organisé un débat qui abordera la thématique «Quand le Maorc se met au vert…» avec deux intervenants qui sont Saïd Mouline, DG du CDER (Centre de développement des énergies renouvelables) et grand spécialiste des questions environnementales ainsi que Moundir Zniber, président de l’Association «Pour un Maroc Vert » et organisateur du premier festival d’écologie au Maroc.

Cette soirée finira en beauté par un concert de Tarik Hilal et Nabila Maân.

Le dimanche 16 mai clôturera donc cet événement avec un débat-politique sur «Realpolitik : A quoi servent les politiques ?» avec la participation notamment de Abdellah Laroui, historien et philosophe, auteur notamment de l’idéologie arabe contemporaine, Driss Lachgar, ministre des Relations avec le Parlement, Lahcen Daoudi, vice secrétaire-général du PJD…

Un deuxième débat-culture sous le thème «Nayda, révolution culturelle ou poudre aux yeux» connaîtra la participation de Reda Allali, chanteur et membre du groupe Hoba Hoba Spirit, journaliste et chroniqueur, Hicham El Kabbaj, manager artistique de plusieurs groupes marocains et Rachid Nini, journaliste. Ensuite place à la projection du long métrage «The Man Who Sold The World» des frères Imad & Swel Noury.

Dans la foulée, outre les conférences-débats et les projections, les JJM mettent à l’honneur, cette année, l’art et les jeunes artistes. Ainsi, une exposition d’art aura lieu pendant les 3 journées, où des artistes marocains en quête de rencontre avec le public exposeront peintures, photographies, sculptures, etc.

Après une première édition placée sous le signe d’une jeunesse qui pense son avenir, et une seconde où l’on a vu à l’œuvre une jeunesse investie, cette année, les JJM 2010 mettront à l’honneur cette audace propre à la jeunesse et poseront un regard volontairement critique sur des sujets toujours aussi originaux, et pleinement inscrits dans l’air du temps. C’est donc une jeunesse inquisitrice, à la limite de l’impertinence, qui interrogera les faiseurs de l’actualité marocaine et poussera la réflexion jusqu’au bout, par amour du débat et pour mieux appréhender les multiples réalités marocaines ! Donc, jeunesse, à vos marques, prêts, partez !

 

 

 

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