Trois ateliers sont programmés dans le cadre de cette session du comité central du Parti du progrès et du socialisme (PPS) qui se tiendra ce week-end à Rabat.

Ces ateliers focaliseront les débats autour des thèmes : «rôle des structures partisanes», «l’action partisane et la réalité du terrain» et «la force de proposition du PPS», qui seront modérés respectivement par Mohamed Amine Sbihi, Abdelahad Fassi Fehri et Abdeslam Seddiki, tous membres du bureau politique du PPS. Pour le premier axe, il s’agit de mettre en place des mécanismes de nature à renouveler l’action partisane qui sera en mesure d’apporter les solutions appropriées et des alternatives pour répondre aux attentes des différentes couches de la société.

Pour ce faire, il importe de réinstaurer la confiance des citoyennes et des citoyens en l’action partisane en vue de les convaincre à adhérer à la politique et à faire de la politique. S’agissant du second axe, les militantes et les militants de la section locale devront s’ouvrir sur la société et être à l’écoute des citoyennes et des citoyens.

Dans ce sens, des diagnostics devront être effectués et coordonnés avec les sections provinciales et les coordinations de la région pour formuler des propositions de nature à apporter des réponses adéquates aux attentes de la société. De même, cette approche permettra aux structures du parti d’être à l’écoute de la société civile en vue de la soutenir tout en restant en harmonie avec les positions du parti qui devront être déclinées à l’échelle des sections provinciales et des coordinations régionales. Pour le troisième et dernier axe, les débats porteront sur «la démocratie politique et la justice sociale».

L’objectif est d’œuvrer pour la concrétisation d’un projet sociétal qui se développe et qui prend en compte l’évolution de la société, tout en préservant les acquis et en bataillant pour relever les défis qui se profilent à l’horizon. Dans ce sillage, il va falloir prendre en compte l’appel du parti «pour une nouvelle génération de réformes» et l’idée de «la réforme dans le cadre de la stabilité». Ainsi, toutes les questions soulevées de celle de l’égalité entre les femmes et les hommes à celle de l’amazighité ou encore la Santé et l’environnement en passant par l’école publique, devraient être abordées selon des approches participatives en présentant des alternatives.

A ce propos, les orientations de l’université annuelle du parti devraient être prises en compte et la coordination avec les députés du parti devrait être activée, en plus d’une réactivité avec les ministres du PPS et ses instances compétentes.

Chaque atelier devra sanctionner ses travaux par des recommandations qui seront inclues dans les résolutions de cette session du comité central du PPS. Ces résolutions constitueront la feuille de route pour les actions du parti au niveau local et à l’échelle régionale.

B. Amenzou