propre à la chanson marocaine, que les succès de Brahim Alami sont de plus en plus recherchés et prisés aujourd’hui par tout le monde.
Brahim Alami : Un exemple d’authenticité
Ceux qui connaissent Brahim Alami depuis ses débuts ne se sont jamais trompés. Depuis les années soixante, cet artiste original a représenté une image bien de chez nous de la chanson moderne.
Texte, musique, chant, tout y est. Avec lui, la complexité n’a pas de place bien que ses compagnons font école. De «MahlaIfrane» à «Doubyagalbidoub», en passant par «Khallinibaïdkhalini», Brahim Alami a toujours fait montre de maîtrise et surtout de communion avec le grand public.
C’est vrai que, quelque part, il est dit qu’il n’y a que le meilleur qui dure. Ces dernières années on aura vécu un regain d’intérêt sans précédent pour la chanson marocaine ; la vraie. On a voulu, (pour les jeunes) découvrir Fouiteh, Ismail Ahmed, Maâti Belkacem entre autres …
Avec la génération de Brahim Alami, ce n’est pas seulement une question de nostalgie, c’est une question d’identification à ce qui est purement marocain. Même les jeunes, saturés et excédés de vidéo-clips et de chansons sans saveur, se rabattent, Dieu merci, sur leurs origines. Cela ne veut nullement dire que le rayonnement de Brahim Alami se limite au Maroc.
Plusieurs de ses chansons ont été reprises (de façon piratée) dans plusieurs contrées du monde arabe. Pour ce qui est des pays du Maghreb, il a toujours été un motif de fierté pour nos voisins de l’Est. Il n’y a qu’à demander à Khaled. Il en sait quelque chose !