Cap sur la capitale du Souss

La fête du cinéma s’installe, sous les accolades des stars et du public, emportés dans la symbiose du partage et de la communion. «Le cinéma vit et la migration survit, par la violence!», avait dit le détenteur du prix Goncourt, Tahar Benjelloun, lors d’une précédente édition. Comme à l’accoutumée, depuis déjà maintenant une décennie, cette manifestation annuelle, une réelle tradition, est savamment organisée
par l’Association “Initiative culturelle”. «La condition des
immigrés, les difficultés d’intégration, de la liberté, du dialogue et
des problèmes de racisme et d’exclusion, autant de thèmes complexes et universels constituent la préoccupation centrale de notre Festival», souligne son président, Driss Moubarik, au côté du l’inévitable directeur de l’événement Aziz Omari, par lequel les choses se déroulent à merveille.  «Chaque année, on s’efforce de montrer  les meilleures trouvailles du 7e art afin de dépasser les redondances et accrocher les masses des fans qui prennent d’assaut les divers espaces du festival», poursuit ce dernier, en pleine besogne ces derniers temps. En effet, cette nouvelle manche, propose une panoplie de films marocains et étrangers. Les adeptes du cinéma et le grand public auront l’opportunité de suivre, dans différents lieux de la ville d’Agadir, des courts et longs métrages et documentaires portant, entre autres, sur le phénomène migratoire. Une manière de satisfaire tous les goûts et les attentes de plus en plus exigeantes. Comme il est de tradition depuis la première édition, le festival est aussi un espace de débats sur les problématiques de l’immigration. Des universitaires et des chercheurs nationaux et étrangers se pencheront, sans doute,  sur les phénomènes de la mobilité géographique, en particulier des femmes et des mineurs, l’arrière plan démographique, la migration et les droits de l’homme. Evènement artistique et culturel, le festival se veut aussi une occasion pour faire la lumière sur des phénomènes qui continuent malheureusement de sévir dans notre société, en mettant à profit le succès acquis auprès du grand public et des médias pour les dénoncer et pour interpeller les responsables et la société générale.
Top