Casablanca, capitale universelle du théâtre universitaire

Le festival international de théâtre universitaire de Casablanca (FITUC) a levé ses rideaux le lundi 11 juillet après une année de préparation. Comme les éditions précédentes, la 28e édition du Festival international du théâtre universitaire de Casablanca (FITUC) clôture les activités culturelles de l’année académique qui s’écoule. Cette année, le désormais incontournable festival est placé sous le signe du «silence», avec au programme des hommages, rencontres-débats et masterclasses.

Organisée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette édition rassemble du 11 au 16 Juillet des participants issus de divers cieux, notamment de la Chine, de l’Egypte, de l’Algérie, de la France, de la Tunisie, de l’Allemagne, de l’Italie, du Mexique, et bien sûr du Maroc.

Présidée par Abdelkader Gonegai, cette manifestation théâtrale annuelle verra, en effet, la présentation d’une quinzaine de pièces théâtrales axées sur le thème de cette 28e édition qui est le silence.

Cette édition est marquée par une sélection éclectique et internationale de pièces théâtrales représentant le théâtre des quatre coins du monde. Un éventail d’activités artistiques, scientifiques et pédagogiques dans divers lieux de la capitale économique, notamment la faculté de Lettres et Sciences Humaines de Ben M’Sik, les complexes Moulay Rachid, Sidi Belyouth, le Studio des arts vivants, l’institut Français de Casablanca, et l’Espace El Ghali.

Ce rendez-vous invite à un moment de silence et de réflexion sur son contenu, ses orientations et ses perspectives d’avenir. C’est l’occasion de découvrir la vision des différents acteurs et impliquer d’autres dans ce projet culturel et artistique international, souligne Abdelkader Gonegai, le président du festival.

Cette édition propose des spectacles au goût varié. Au programme figurent également des ateliers de formation qui seront encadrés par des acteurs nationaux et internationaux, ainsi qu’une table ronde sur la culture du silence considérée comme une langue productrice de la créativité.

Cette année, le comité de l’organisation du festival a choisi la Chine comme pays d’honneur, un pays où le silence est un caractère et un mode de vie. Le Royaume du Maroc et la République de Chine ont plusieurs points communs principalement le fait d’avoir forgé leurs identités à partir de leurs propres ressources humaines et naturelles avec une ouverture sur le monde marquée par la tolérance et le respect de l’autre, ajoute le Président du festival.

Cette 28e édition est dédiée au danseur, chorégraphe et metteur en scène Lahcen Zinoun.

Dédié aux étudiants, le FITUC est un lieu d’échanges et de rencontres culturelles entre les jeunes artistes marocains et étrangers.

Le jury de cette édition est composé d’Abdellah Chakiri, médiateur culturel, acteur et metteur en scène (Maroc) – de Li Haixia, professeur universitaire, metteur en Scène et professeur à l’académie de théâtre de Shanghai (Chine) –  de Marleen Wolter Cultural scientist (M.A.), de Hamid Mourchid, comédien/Acteur, metteur en scène et enseignant de théâtre (Maroc) et de Nabil Benabdeljalil, compositeur marocain,  Musicologue et professeur universitaire.

O.K

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